INTRODUCTION

C’est avec une profonde satisfaction que nous présentons à tous nos ouvriers et à tous ceux qui sont intéressés par le Mouvement de Réforme prophétisé, ce petit Manuel de réformation et que nous rapportons des sujets de la Bible et des Témoignages d’Ellen G. White. Il contient des références aux déclarations de l’Esprit de Prophétie concernant la base, le but et le droit divin quant à l’existence du Mouvement de Réforme parmi le peuple des Adventistes du Septième Jour.

Nous nous somme abstenus de faire tout commentaire sur la matière, excepté parfois une parenthèse (indiquée par ( ) et de brèves indications sur le contenu de textes bibliques, parce que nous croyons vraiment que la meilleure défensive contre de faux rapports à l’égard de la cause de Dieu c’est la présentation de la vérité, sans se soucier de qui peut venir une attaque.

Le lecteur peut être assuré que nous avons prêté une attention soignée pour exprimer chaque déclaration dans son propre contexte; et bien que l’espace ne nous permette pas de donner le témoignage entièrement, les sélections ont été faites consciencieusement pour refléter le véritable sens de la rubrique abordée. Nous sollicitons tous ceux qui ont accès aux livres de lire les déclarations dans tout leur contexte.

Avec l’assurance que ce petit Manuel deviendra un guide familier auquel vous pourrez vous fier et une source digne de confiance au sujet de la réforme aujourd’hui, nous l’envoyons à travers le monde, ayant confiance que les précieuses informations qu’il contient seront une grande bénédiction dans le salut des âmes sous la direction du Saint-Esprit de Dieu.

LES EDITEURS

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APOSTASIE

1. Que dirai-je pour réveiller le “reste” du peuple de Dieu ? J’ai vu que des scènes terribles étaient devant nous: Satan et ses anges mettent toutes leurs énergies à s’opposer au réveil du peuple de Dieu. Ils savent que si l’Église reste endormie un peu plus longtemps, elle court à sa perte. (TI 100, 101 (1862)

2. Quand j’étudie les Ecritures, je suis effrayée pour l’Israël de Dieu de ces derniers jours. lls sont exhortés à fuir l’idolâtrie. Je crains qu’ils soient endormis et se conforment tant au monde que ce serait difficile de discerner celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas. L’écart entre Christ et son peuple augmente, et il diminue entre son peuple et le monde. Les marques de distinction entre ceux qui prétendent être le peuple de Christ et le monde ont presque disparu. Comme l’ancien Israël, ils suivent les abominations des nations qui les entourent. (1 T 277) (En rapport avec la mode de ce temps-là et le port de la crinoline)

3. Comme l’ancien Israël l’église a déshonoré son Dieu en s’écartant de la lumière, négligeant ses devoirs, et abusant de son privilège élevé et exalté d’être particulier et saint quant au caractère. Les membres ont violé l’alliance qu’ils ont fait de vivre pour Dieu et seulement pour lui. Ils sont unis à l’égoïsme et à l’amour du monde. Ils ont chéri l’orgueil, le plaisir du monde et le péché, et Christ les a délaissés. Ils ont éteint l’Esprit dans l’église. Satan travaille au côté de ceux qui se disent chrétiens; toutefois ils sont si dépourvus de discernement spirituel qu’ils ne s’en aperçoivent pas. Ils n’ont pas la charge de l’oeuvre. Les vérités solennelles auxquelles ils prétendent croire ne sont pas pour eux une réalité. Ils n’ont pas une véritable foi. (2 T 441,442)

4. Quelle terrible désillusion que de croire fermement que tout va bien alors qu’on est sur un mauvais chemin ! Le message du témoin fidèle surprend le peuple de Dieu dans cette triste situation, mais l’Eglise ignore en toute bonne foi dans quelle condition déplorable elle se trouve aux yeux de Dieu. Alors que ceux à qui s’adresse le message se flattent d’être parvenus à un niveau spirituel élevé, le témoin fidèle vient mettre fin à leur sentiment de sécurité en leur faisant connaître leur vraie condition de pauvreté et d’aveuglement spirituels. Cette accusation si catégorique et si sévère ne peut être fausse, car il s’agit d’une déclaration du témoin fidèle.

5. Il m’a été montré que la raison principale de l’aveuglement spirituel du peuple de Dieu d’aujourd’hui, c’est qu’il n’accepte pas la censure. Un bon nombre d’entre nous ont méprisé les reproches et les avertissements. Le témoin fidèle stigmatise la tiédeur du peuple de Dieu, qui permet à Satan de prendre l’avantage alors que nous vivons une période d’attente et de veille. (T1 377 –1873–)

6. Le même danger (de considérer la présence de l’arche comme assurance de victoire sans toutefois se repentir de ses péchés) existe aujourd’hui parmi le peuple qui prétend être le dépositaire de la loi de Dieu. Ils sont trop enclins à se flatter que suivant la manière dont ils gardent les commandements, ils seront protégés de la puissance de la justice divine. Ils refusent d’être repris pour le mal, et accusent les serviteurs de Dieu d’être trop zélés en voulant rejeter le péché hors du camp. Un Dieu qui hait le péché appelle ceux qui professent garder sa loi à abandonner toute iniquité. Le fait de négliger de se repentir et d’obéir à sa parole entraînera de sérieuses conséquences sur le peuple de Dieu de nos jours comme il en fut avec le même péché sur l’ancien Israël. Il y a une limite au-delà de laquelle il n’y aura plus de délai pour ses jugements. La désolation de Jérusalem est un avertissement solennel aux yeux de l’Israël. Moderne, afin que les corrections données à travers les instruments qu’il s’est choisi ne peuvent être négligées sans impunité. (4 T 166, 167 (1876)

7. Hésitez-vous entre deux opinions ? Ne négligez-vous pas de prendre garde à la lumière que Dieu vous a donnée ? Faites attention qu’aucun de vous n’ait un coeur mauvais et incroyant qui s’éloigne du Dieu vivant. Vous ne connaissez pas le temps où vous serez visités. Le grand péché des Juifs, c’était de négliger et de rejeter les occasions présentes. Lorsque Jésus considère l’état de ses prétendus disciples, il voit une ignoble ingratitude, un faux formalisme, une hypocrisie, un orgueil pharisaïque et une apostasie. (T 72 (1882)

8. Il m’a été montré que l’esprit du monde transforme l’église rapidement. Vous suivez le même sentier que l’ancien Israël. Il y a le même affaiblissement de votre sainte vocation en tant que peuple de Dieu. Vous avez de la sympathie pour les oeuvres infructueuses des ténèbres. Votre entente avec les incroyants a provoqué le déplaisir du Seigneur. Vous ne connaissez pas les choses qui appartiennent à votre paix, et elles sont rapidement cachées à vos yeux. Votre négligence à suivre la lumière vous placera dans une position plus défavorable que les Juifs sur lesquels Christ prononça une malédiction.
Il m’a été montré que l’incrédulité à l’égard des témoignages a été régulièrement croissante à mesure que le peuple s’éloignait de Dieu. Cette incrédulité existe dans nos rangs et dans tout le champ. Mais il y en a peu qui savent ce que nos églises doivent faire comme expérience. Je vis qu’à présent, nous sommes sous la divine longanimité, mais aucun ne peut dire combien de temps cela durera. Personne ne sait combien est grande la miséricorde qui a été exercée envers nous, et peu sont de tout coeur dévoués à Dieu. Il n’y en a que quelques-uns qui, comme les étoiles dans une nuit de tempête, brillent çà et là parmi les nuages. (5 T – 75, 76 1882)

9. Nombreux sont ceux qui parmi notre peuple sont tièdes. Ils occupent la position de Méroz, ni pour ni contre, ni froids ni chauds. Ils entendent les paroles de Christ, mais ne les mettent pas en pratique. S’ils restent dans cet état, il les rejettera avec aversion. Beaucoup parmi ceux qui ont une grande lumière, de grandes occasions et des avantages spirituels louent Christ et le monde en même temps. Ils s’inclinent devant Dieu et Mammon. Ils se divertissent avec les enfants du monde et néanmoins ils prétendent être bénis avec les enfants de Dieu. Ils souhaitent que Christ soit leur Sauveur, mais sans porter la croix ni son joug. Que le Seigneur puisse être miséricordieux envers vous; car si vous continuez dans cette voie, rien que du mal ne peut être prophétisé à votre égard. (5 T – 76, 77 (1882)

10. L’église ne peut se mesurer ni d’après le monde ni d’après l’opinion des hommes, ni d’après ce qu’elle était autrefois. Sa foi et sa position dans le monde telles qu’elles sont maintenant doivent être comparées à ce qu’elles seraient si elle était allée continuellement de l’avant et toujours plus haut. L’église sera pesée dans la balance du sanctuaire. Si son caractère moral et son état spirituel ne correspondent pas aux bienfaits et aux bénédictions que Dieu lui a accordés, elle sera trouvée trop légère. La lumière a brillé clairement et précisément sur son sentier, et la lumière de 1882 l’appelle à rendre compte…. Nous prétendons connaître Dieu et croire à la vérité, mais nous le renions par les oeuvres. Nos actes sont tout à fait opposés aux principes de la vérité et de la justice, par lesquels nous prétendons être dirigés. (5 T 83, 84)

11. C’est maintenant que nous devrions nous unir étroitement à Dieu, afin d’être protégés quand la fureur de sa colère se déversera sur les fils des hommes. Nous nous sommes égarés loin des anciennes bornes. Revenons-y. “Si l’Éternel est Dieu, serve-le; si c’est Baal, servez-le”. De quel côté serez-vous ? T2 33 (1882)

12. Je suis attristée quand je pense à notre condition en tant que peuple. Le Seigneur ne nous a pas fermé les cieux mais notre propre recul nous a séparés de Dieu. L’orgueil, la convoitise, et l’amour du monde sont demeurés dans le coeur sans crainte de bannissement ou de condamnation. Des péchés graves et présomptueux règnent parmi nous. Et pourtant l’opinion générale est que l’église prospère et que la paix et la prospérité spirituelle s’y trouvent.
L’église est retournée sur ses pas au lieu de suivre le Christ, son Chef, elle bat en retraite continuellement vers l’Égypte. Toutefois seulement quelques-uns sont effrayés et étonnés du manque de puissance spirituelle. Le doute et même l’incrédulité à l’égard des témoignages de l’Esprit de Dieu, affaiblissent nos églises partout. C’est ce que Satan désire. (5 T 217 (30 mai 1882, Healdsburg, Californie)

13. L’idéal de la sainteté est le même aujourd’hui qu’au temps des apôtres. Les promesses et les exigences de Dieu n’ont rien perdu de leur force. Mais quel est l’état de ceux qui prétendent être le peuple de Dieu comparativement à la primitive Église ? Où sont l’Esprit et la puissance de Dieu qui accompagnait alors la prédication de l’Évangile ? Hélas ! “L’or a perdu son éclat ! L’or pur est altéré !”.
Le Seigneur a placé son Église comme une vigne dans un champ fertile. Il l’a nourrie et entourée des soins les plus tendres, afin qu’elle porte des fruits de justice. Il dit: “Qu’y avait-il encore à faire à ma vigne que je n’aie pas fait pour elle ?” Mais cette vigne plantée par Dieu s’est inclinée vers la terre et a enlacé de ses vrilles des supports humains. Ses branches se sont étendues en long et en large, mais elle porte les fruits d’une vigne dégénérée. Le Maître de la vigne déclare: “Pourquoi, quand j’ai espéré qu’elle produirait de bon raisins, en a-t-elle produit de mauvais ?” (T 2 92 (1882)

14. J’ai vu que la glorification de soi-même devenait commune parmi les Adventistes du Septième Jour, et à moins que l’orgueil de l’homme ne soit abaissé et que Christ soit exalté nous ne serons pas en tant que peuple, dans une meilleure condition pour recevoir Christ lors de sa seconde venue que ne l’était le peuple juif pour le recevoir lors de sa première venue. (5 T 727, 728 (1889)

15. C’est une solennelle et terrible vérité le fait que beaucoup de ceux qui ont proclamé avec zèle le message du troisième ange, sont devenue apathiques et indifférents. La ligne de démarcation entre les gens du monde et beaucoup de ceux qui se disent chrétiens sont presque indiscernable. Bon nombre qui étaient de fervents Adventistes se conforment au monde — à ses pratiques, à ses coutumes, à son égoïsme. Au lieu de conduire le monde afin qu’il obéisse à la loi de Dieu, l’église s’unit de plus en plus au monde dans ses transgressions. Chaque jour l’église se convertit au monde. Combien se disent chrétiens et sont esclaves de Mammon ! La satisfaction de leur appétit, leurs dépenses extravagantes pour satisfaire le “moi”, déshonore grandement Dieu. (8 T 118, 119.)

16. Réveillez le peuple afin qu’ils voient combien ils se sont éloignés des ordonnances du Seigneur en adoptant la politique du monde et en se conformant aux principes du monde. Ceci les a conduits à transgresser la loi de Dieu. (6 T 54)

17. Les disciples du Christ doivent sortir du monde, en être séparés, et ne pas toucher à ce qui est impur; ainsi ils ont la promesse d’être les fils et les filles du Très-Haut, membres de la famille royale. Mais s’ils ne remplissent pas les conditions, ils ne réaliseront pas, ils ne pourront pas réaliser l’accomplissement de la promesse. Une profession de chrétienté n’est rien à la vue de Dieu; mais une véritable obéissance humble et volontaire à ses exigences désigne les enfants de son adoption, les bénéficiaires de sa grâce, les participants de son grand salut. De tels fidèles seront différents, ils seront un spectacle au monde, aux anges et aux hommes. On les discernera par leur caractère particulier et saint qui les séparera distinctement du monde, de ses affections et de sa convoitise. (2 T 441)

18. L’Église adventiste doit être pesée dans la balance du sanctuaire. Elle sera jugée d’après les avantages dont elle a joui. Si son expérience spirituelle ne correspond pas aux privilèges que le Christ lui a assurés grâce à son sacrifice; si les bénédictions reçues ne l’ont qualifiée pour l’oeuvre qui lui a été confiée, cette sentence sera prononcée sur elle; “Trouvée trop légère” Elle sera jugée d’après les lumières et les occasions qui lui ont été données. (T3 299, 300 (1903)

19. Si une église devient orgueilleuse et prétentieuse, si elle ne dépend pas de Dieu, et n’exalte pas sa puissance, il est certain que cette église sera laissée par le Seigneur, elle s’effondrera. Si un peuple se glorifie de sa richesse, de son intelligence, de sa connaissance, ou de toute autre chose que le Christ, ils seront vite confus. (8 T 127)

20. Pourquoi l’Église ne se rend-elle pas mieux compte de son état spirituel ? Les sentinelles qui veillent sur les murs de Sion seraient-elles frappées d’aveuglement ? Beaucoup de serviteurs de Dieu ne sont-ils pas indifférents, comme si la nuée pendant le jour ou la colonne de feu pendant la nuit reposait sur le sanctuaire ? Les hommes qui occupent des postes de confiance et prétendent connaître Dieu ne le renient-ils pas par leur conduite ? Ceux qui considèrent qu’ils font partie du peuple que Dieu s’est choisi ne sont-ils pas satisfaits d’une vie qui ne donne pas une preuve évidente que le Seigneur est au milieu d’eux pour les préserver des pièges de Satan ? (T3 300, 301 (1903)

21. Je vis ensuite un groupe de personnes qui poussaient des cris de désespoir. Sur leur vêtements étaient écrits ces mots en gros caractères: “Tu as été pesé dans la balance, et trouvé trop léger” Je demandai ce qu’était ce groupe. L’ange me répondit: ” Ce sont ceux qui ont gardé le sabbat pendant un certain temps et l’ont abandonné” Je les entendis crier: “Nous avons cru à ta venue et nous l’avons même enseignée avec zèle” Et tout en criant, ils regardaient leurs vêtements et lissaient ce qui y était écrit, ce qui faisait redoubler leurs sanglots. Je vis qu’ils avaient bu aux eaux profondes, et contaminé le résidu avec leurs pieds — foulé aux pieds le sabbat. C’est pourquoi ils avaient été pesés dans la balance et trouvés trop légers. (PE 37)

22. Quand Dieu se fut retiré du milieu de la nation Israélite, ni les sacrificateurs ni le peuple n’en eurent conscience. Livrés à l’empire absolu de Satan, et esclaves des plus violentes passions, ils ne se considéraient pas moins comme les favoris du ciel. Les cérémonies suivaient leur cours dans le temple; on offrait des sacrifices sur des autels souillés de crimes, et on invoquait chaque jour la bénédiction du ciel sur un peuple coupable du sang du Fils de Dieu et assoiffé de celui de ses disciples et apôtres. L’humanité ne se doutera pas davantage que des décisions irrévocable auront été prises dans le sanctuaire, que l’Esprit de Dieu se sera définitivement retiré, et que la destinée du monde aura été scellée pour l’éternité. On continuera de pratiquer les formes du culte, et une ardeur satanique revêtira les apparences d’un grand zèle pour le service de Dieu. TS 667

23. La conviction que les Adventistes du Septième jour donnent de la trompette un son incertain, qu’ils suivent le chemin des mondains, gagne du terrain dans le monde (TM 86)

24. Le peuple de Dieu s’est accoutumé à penser qu’il doit compter sur ses propres efforts, qu’il ne peut recevoir qu’un peu d’aide du ciel; … Sa force spirituelle a été faible, son expérience a été d’un caractère insignifiant et estropié, et il est disqualifié pour l’oeuvre que le Seigneur aurait voulu lui faire réaliser. Ils ne sont pas capables de présenter les grandes et glorieuses vérités de la sainte parole de Dieu qui par l’action du Saint-Esprit auraient convaincu et converti les âmes. (TM 175)

25. Ceux qui se disent disciples du Christ sont à l’épreuve devant l’univers céleste; mais la tiédeur de leur zèle et la faiblesse de leurs efforts les classent parmi les serviteurs infidèles. Si leurs actes représentaient tout ce dont ils sont capables, on ne pourrait les condamner; mais s’ils engageaient leur coeur dans le travail, ils feraient bien davantage. (PJ 263)

26. La parabole des vignerons ne s’applique pas seulement aux Juifs, elle contient aussi une leçon pour nous. Le Seigneur a gratifié l’Église de notre génération de nombreux privilèges et de grandes bénédictions, aussi attend-il d’elle des fruits proportionnés à l’importance du dépôt qui lui a été confié……
Les conducteurs d’Israël considéraient avec orgueil la somptuosité de leur temple et le caractère imposant de leurs offices religieux. Mais la justice, la miséricorde et l’amour de Dieu leur faisaient défaut. La beauté du temple et la splendeur de leurs services étaient insuffisantes pour leur assurer la faveur divine; car ces chefs spirituels n’apportaient pas ce qui seul a de la valeur aux yeux de l’Éternel: l’offrante d’un coeur humilié et contrit. Lorsque les principes fondamentaux du royaume de Dieu sont abandonnés, les cérémonies ne cessent de se multiplier et prennent un aspect outrancier. Quand la formation du caractère et la parure intérieure sont négligées, quand la simplicité de la piété est perdue de vue, l’orgueil et le désir de paraître exigent de magnifiques églises, de riches ornements et d’imposantes cérémonies. Mais tout cela ne glorifie pas Dieu…
L’Église a une grande valeur aux yeux de Dieu, et il l’apprécie, non pour son apparence extérieure, mais pour la piété sincère qui la différencie du monde. Il l’estime dans la mesure ou les membres qui la composent grandissent dans la connaissance de Jésus-Christ et progressent dans la vie spirituelle….. (PJ 257, 258)

27. Chaque membre d’église devrait se poser cette question solennelle: Comment le Seigneur nous considère-t-il, nous qui professons être disciples de Jésus ? Notre lumière luit-elle sur le monde en des rayons clairs et constants ? En tant que peuple solennellement consacrer à Dieu, avons-nous maintenu notre union avec la source de toute lumière ? N’est-il pas douloureux de constater des symptômes d’altération et de déclin au sein des églises chrétiennes d’aujourd’hui ? La mort spirituelle a fait son oeuvre chez un peuple qui devait, par la plus fervente adhésion à la vérité, faire preuve de vie et de zèle, de pureté et de consécration. La véritable condition spirituelle de ceux qui se disent enfants de Dieu parle avec bien plus de force que leur profession de foi et révèle avec évidence qu’une certaine puissance a brisé la chaîne les reliant au Rocher des siècles, et qu’ils dérivent sur la mer sans carte ni boussole. (RH, 24 Juillet 1888)

28. Et toi, Capharnaüm (Adventistes du Septième Jour qui avez reçu une grande lumière), qui a été élevée jusqu’au ciel (sous le rapport du privilège), tu seras abaissée jusqu’en enfer ! Car si les miracles qui ont été faits au milieu de toi avaient été faits à Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui. (RH 1er août 1893)

29. Une fois de plus, l’histoire démontrait les funestes conséquences du régime, … de l’édification, avec l’appui du pouvoir séculier, de l’Église de celui qui a dit: “Mon royaume n’est pas de ce monde.” Jean 18:36. L’union de l’Église et de l’État, à quelque degré que ce soit, si elle paraît rapprocher le monde de l’Église, n’a en réalité d’autre conséquence que de mondaniser l’Église. (TS 319, 320)

 

BABYLONE

30. Le terme BABYLONE dérive du mont BABEL qui signifie confusion. Il est employé dans l’Apocalypse pour désigner les différentes formes d’une religion fausse ou apostate. Au dix-septième chapitre, Babylone est représentée sous le symbole d’une femme, image que les Écritures emploient pour désigner une église: une femme chaste, quand il s’agit d’une église pure; un femme corrompue, quand il s’agit d’une église apostate. (TS 411)

31. Malgré les ténèbres spirituelles et l’éloignement de Dieu qui règne dans les églises constituant Babylone, la majorité des vrais disciples de Jésus se trouve encore dans leur sein. Bien des personnes n’y ont pas encore eu connaissance des vérités spéciales pour notre temps. Nombreux sont ceux qui soupirent après plus de lumière, et qui cherchent en vain l’image du Christ dans leurs églises respectives. A mesure que ces églises s’éloignent de la vérité et s’allient plus intimement avec le monde, la différence entre les deux classes devient plus évidente. Une séparation aura lieu. (TS 421)

32. Babylone est aussi accusée de relations illicites avec “Les Rois de la Terre” En s’éloignant de Dieu et en s’alliant avec les païens, l’église juive était devenue une prostituée. Or, en recherchant l’appui des pouvoirs de la terre, Rome s’est rendue coupable du même péché, et encourt la même inculpation.
Babylone est appelée “la mère des impudiques”. Ses filles représentent évidemment les églises qui s’attachent à ses doctrines et à ses traditions, et qui, comme elle, sacrifient la vérité et l’approbation de Dieu pour contracter une alliance illicite avec le monde. Le message annonçant la chute de Babylone concerne des organisations religieuses qui, autrefois pures, se sont corrompues. (TS 413)

33. Un grand nombre d’églises protestantes suivent l’exemple de Rome dans son commerce impur avec les rois de la terre; les églises nationales, en s’alliant avec les gouvernements civils; puis d’autres églises, en recherchant la faveur du monde. Le terme BABYLONE (Confusion) convient bien à ces corps religieux qui, professant tous puiser leurs doctrines dans les Écritures, sont fractionnés en sectes innombrables aux croyances et aux théories contradictoires. (TS 414)

34. Le monde ne doit pas être introduit dans l’église, ni être mêlé à l’église, formant un lien d’unité. De cette façon l’église deviendrait vraiment corrompue, et comme il est déclaré dans l’Apocalypse, “un repaire de tout oiseau impur et détestable.” (TM 265)

35. Il n’y a qu’une église dans le monde qui se tienne à l’heure actuelle (1893) sur la brèche, qui répare la clôture, et restaure les anciens endroits désolés; et tout homme qui attire l’attention du monde et des autres églises sur cette église, la dénonçant comme étant Babylone, travaille en harmonie avec celui qui est l’accusateur des frères. (TM 50 (Nous avons souligné)

36. Qui peut vraiment dire: Notre or est éprouvé par le feu, nos vêtements ne sont pas souillés par le monde ? J’ai vu notre Instructeur déchirer de prétendus vêtements de justice, et mettre à nu la souillure qu’ils recouvraient. Puis il me dit: Ne vois-tu pas comme ces gens ont caché d’une manière prétentieuse leur souillure et leur corruption ? Quoi donc ! La cité de mon Père est devenue un lieu de commerce, d’où la présence divine et la gloire se sont retirées. C’est pourquoi il y a de la faiblesse, c’est pourquoi la force manque. (T3 303)

37. En outre, au dix-huitième chapitre de l’Apocalypse, le peuple de Dieu est invité à sortir de Babylone. D’après ce passage, nombre d’enfants de Dieu se trouvent encore dans Babylone. Quels corps religieux recèlent, actuellement, la plus forte proportion de disciples de Jésus ? Ce sont, sans aucun doute, les diverses églises professant la foi protestante. (TS 413)

38. La question étant ainsi posée, fouler aux pieds la loi de Dieu pour obéir à un décret humain équivaudra à recevoir la marque de la bête; ce sera accepter le signe de soumission à une autorité autre que celle de Dieu.
Mais nul ne sera l’objet de la réprobation divine avant d’avoir eu l’occasion de connaître la vérité et de la rejeter. Une foule de gens n’ont pas encore entendu les vérités spéciales destinées à notre temps. L’obligation d’observer le quatrième commandement ne leur a jamais été présentée sous son vrai jour … Le décret ne surprendra personne. Chacun recevra suffisamment de lumière pour pouvoir prendre position en connaissance de cause…..
Tandis que les uns, en acceptant le signe de leur soumission au pouvoir terrestre, prendront la marque de la bête, les autres, en choisissant le signe de la fidélité à l’autorité divine, recevront le sceau de Dieu. (TS 657, 658)

39. Mais quand l’observation du dimanche sera imposée par la loi, et que le monde possédera la lumière sur le vrai jour du repos, celui qui alors, rendra hommage à Rome plutôt qu’à Dieu, adorera la bête de préférence à Dieu, adoptera le SIGNE de l’autorité de la bête au lieu de celui de l’autorité divine et obéira aux lois humaines plutôt qu’à la loi de Jéhovah, celui-là recevra la “marque de la bête” (TS 486, 487)

40. La substitution du sabbat est le signe ou la marque de l’autorité de l’Église romaine. Ceux qui, tout en connaissant les impératifs du quatrième commandement, préfèrent observer le faux sabbat au lieu du vrai, rendent ainsi hommage au pouvoir qui, seul, l’a institué. La marque de la bête est le sabbat papal, que le monde a accepté à la place du jour que Dieu a fixé.
Personne n’a encore reçu la marque de la bête. Le temps d’épreuve n’est pas encore arrivé. Il y a d’authentiques chrétiens dans chaque Église, y compris dans l’Église catholique romaine. Nul ne saurait être condamné aussi longtemps qu’il n’a pas été éclairé et qu’il n’a pas compris les obligations qui découlent du quatrième commandement. Mais quand sera proclamé le décret imposant le pseudo sabbat, et quand le grand cri du troisième ange mettra les humains en garde contre l’adoration de la bête et de son image, la ligne de démarcation sera clairement tracée entre le faux et le vrai. Dès lors, ceux qui persisteront dans la transgression recevront la marque de la bête.
Nous approchons de ce temps à grands pas. (Manuscrit 51, 1899) EV 214, 215)

41. Si la lumière de la vérité vous a été présentée, vous faisant connaître le sabbat prescrit dans le quatrième commandement et vous montrant que l’observation du dimanche ne repose sur aucun fondement dans la Parole de Dieu, mais que, malgré cela, vous restiez attaché au faux sabbat, refusant de respecter celui que Dieu appelle mon saint jour, vous recevrez la marque de la bête. Quand cela se produit-il ? Lorsque vous obéissez au décret qui vous enjoint de cesser de travailler et d’adorer Dieu le dimanche, bien que vous sachiez qu’il n’y a pas un mot dans la Bible disant que le dimanche est autre chose qu’un jour ouvrable, ordinaire, vous recevez sciemment la marque de la bête et vous refusez le sceau de Dieu. (RH 13 juillet 1897) EV 215)

Voir aussi 18, 234, 235, 243, 248, 402

CRISE

42. Si Dieu déteste un péché plus qu’un autre, dont son peuple est coupable, c’est de ne rien faire en cas d’urgence. L’indifférence et la neutralité au cours d’une crise religieuse sont considérées par Dieu comme un crime atroce et ceci équivaut au pire genre d’hostilité contre Dieu. (3 T 281)

43. Le caractère se révèle dans les heures cruciales. Quand, à minuit, le cri se fit entendre: Voici l’époux, allez à sa rencontre, et que les vierges furent tirées de leur sommeil, on vit alors lesquelles s’étaient préparées. Toutes furent prises à l’improviste; mais les unes étaient en mesure de faire face à toute éventualité, tandis que les autres n’avaient rien prévu. Aujourd’hui également, une catastrophe soudaine et inattendue, mettant l’âme face à face avec la mort, montrera si notre foi dans les promesses divine est réelle ou non, si notre âme est soutenue ou non par l’Esprit de Dieu. Le grand test aura lieu à la fin du temps de grâce, au moment où il sera trop tard pour se préparer et subvenir à ses besoins spirituels. (PJ 361)

44. Nous avons besoin maintenant d’hommes qui ont une claire compréhension. Dieu en appelle à ceux qui sont disposés à être contrôlés par le Saint Esprit pour entreprendre une oeuvre de réformation totale. Je vois une crise devant nous, et le Seigneur appelle ses ouvriers à serrer les rangs. Chaque âme devrait se trouver maintenant dans une position de consécration envers Dieu plus profonde et plus conforme qu’au cours des années passées…. (TM 514)

45. Une tempête s’élève qui va arracher et éprouver la fondation spirituelle de chacun jusqu’à l’extrême. Par conséquent, évitez le banc de sable. Cherchez avec insistance le rocher. Creusez profondément, posez une fondation sûre. Construisez, oh, construisez pour l’éternité! Construisez avec des larmes, avec des prières sincères. Que chacun d’entre vous désormais embellisse sa vie par des bonnes oeuvres. Des Caleb sont les hommes dont on a le plus besoin dans ces derniers jours. Ce qui rendra nos églises vigoureuses et fera qu’elles seront couronnées de succès dans leurs efforts, n’est pas l’affairement, mais une oeuvre paisible et humble; sans parade ni fanfare, mais un effort patient, persévérant, avec un esprit de prière. (5T 129,130)

46. Le temps n’est pas éloigné ou toute âme sera éprouvée. On voudra nous imposer la marque de la bête. Ceux qui auront, pas à pas, cédé aux exigences du monde et se seront conformés à ses coutumes ne trouveront pas difficile de céder aux pouvoirs en place plutôt que de se soumettre à la dérision, à l’insulte, aux menaces d’emprisonnement et de mort. Le débat portera sur les commandements de Dieu et les commandements humains. C’est en ce temps-là que l’or sera séparé des scories dans l’église. La vraie piété se distinquera nettement de la piété apparente et fausse. Les étoiles que nous avons admirées pour leur éblouissante clarté s’obscurciront. La paille, comme un nuage, sera emportée au loin par le vent même dans des endroits où nous voyons des aires de blé mûr. Ceux qui ont porté des vêtements sacerdotaux, mais qui n’ont pas revêtu la justice du Christ apparaîtront alors dans la honte de leur nudité. (5 T – EDJ 175 – PR 141)

47. Les disciples de Jésus n’ont pas le droit de se tenir sur un terrain neutre. Il y a plus à espérer d’un ennemi déclaré que d’une personne indifférente. (RH, 25 février 1902)

Voir aussi 35 – 38.

FIDÉLITÉ DANS LA CRISE

48. On ne joue pas avec Dieu. C’est au moment du conflit que les véritables couleurs de l’étendard flotteront dans la brise. C’est alors que le porte-drapeau aura besoin d’être fermes et de faire connaître leur véritable position. C’est alors que l’habileté de chaque véritable soldat sera éprouvée. Les lâches ne porteront jamais les lauriers de la victoire. (3 T 272)

49. Même un seul mauvais trait de caractère, un péché désiré caressé, neutralisera finalement le pouvoir de l’Évangile. L’influence d’un désir coupable montre l’illusion de l’âme. Chaque indulgence à l’égard de ce désir fortifie l’aversion de l’âme envers Dieu. Les douleurs du devoir et les plaisirs du péché sont les liens dont Satan se sert pour retenir les hommes dans ses pièges. Ceux qui voudraient plutôt mourir que d’accomplir une mauvaise action sont les seuls qui seront trouvés fidèles. (5 T 53)

50. Les actes révèlent les principes et les mobiles des individus. Beaucoup de chrétiens se disent être des plants de la vigne du Seigneur et les fruits qu’ils portent montrent qu’ils ne sont souvent que des ronces et des épines. Toute une église a beau approuver la conduite coupable de quelques-uns de ses membres, cela ne prouve nullement que le mal soit bien. Un buisson d’épines ne peut produire des grappes de raisin. (2 T 14)

51. Les traits généraux de notre oeuvre ne doivent pas subir de changements. Notre organisation doit demeurer aussi claire et aussi distincte que la prophétie l’a indiqué. Nous ne devons pas nous liguer avec le monde en vue d’arriver à de meilleurs résulta. Ceux qui s’opposent à l’avancement de l’oeuvre d’après des directives données par Dieu, déplaisent à Dieu lui-même. Aucune parcelle de la vérité qui a fait des Adventistes du Septième Jour ce qu’ils sont ne doit perdre de sa force. Nous possédons les vieilles bornes de la vérité, de l’expérience et du devoir et nous devons tenir ferme pour la défense de nos principes à la face du monde. (T2 432, 433)

52. J’ai vu un groupe de gens qui se tenaient fermement sur leur garde et ne prêtaient aucune attention à ceux qui cherchaient à ébranler la foi établie de l’ensemble. Le Seigneur les regardait d’un oeil approbateur. Il me fut montré trois marches qui conduisaient à une plate-forme et représentaient les trois messages: du premier, du second et du troisième ange. L’ange qui m’accompagnait me dit; Malheur à celui qui retranchera la plus minime partie de ces messages. Leur véritable signification est d’une importance vitale. La destinée des âmes dépend de la manière dont ils sont reçus. (PE 258, 259)

53. Aussi faible et défaillant que soit le peuple de Dieu, ceux qui se détournent de la déloyauté envers Dieu dans cette génération méchante et perverse, et redeviennent fidèles, défendant la sainte loi de Dieu, réparant la brèche faite par l’homme de péché sous la direction de Satan, seront comptés parmi les enfants de Dieu, et à travers la justice de Christ se tiendront parfaits devant Dieu. (TM 41)

Voir aussi 263, 264, 266, 267, 270, 271.

GOUVERNEMENT

54. Nous devons reconnaître les gouvernements humains comme étant d’institution divine, et enseigner que leur obéir est un devoir sacré, pour autant qu’ils restent dans les limites de leurs sphères légitimes. Mais dès que leurs ordres entrent en conflit avec ceux d’en haut, obéissons à Dieu plutôt qu’aux hommes. L’Écriture sainte doit être reconnue comme supérieure à toute législation humaine. Un “Ainsi parle l’Éternel” ne doit pas être mis sur un pied d’égalité avec un “Ainsi dit l’Église” ou “Ainsi dit l’État”. La couronne du Christ doit être élevée au-dessus des diadèmes des potentats de la terre. (CP 60, 61)

55. J’ai vu que c’est notre devoir dans tous les cas d’obéir aux lois de notre pays, à moins qu’elles n’entrent en conflit avec la plus haute loi que Dieu a prononcée d’une voix audible au mont Sinaï, et qu’il a ensuite gravée sur la pierre de son propre doigt. “Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, je l’écrirai dans leur coeur”. Celui qui a la loi de Dieu écrite dans le coeur obéira à Dieu plutôt qu’aux hommes, et désobéira plutôt à tous les hommes que de s’écarter pour le moins du commandement de Dieu. Le peuple de Dieu, enseigné par l’inspiration de la vérité, et conduit par une bonne conscience à vivre d’après chaque parole de Dieu, prendra sa loi, écrite dans les coeurs, comme seule autorité qu’il puisse reconnaître ou à laquelle il consente à obéir. La sagesse et l’autorité de la loi divine sont suprêmes. (1 T 361)

56. La puissance dont David avait été investi, il ne lui était pas permis de l’exercer que conformément à la loi divine. Obéir au roi contrairement à la loi de Dieu était donc un péché. Il n’y a pas d’autorité qui ne vienne de Dieu. (Romains 13:1), mais nous ne devons pas lui obéir contrairement à la loi de Dieu. (TM 16)

57. Frères et soeurs, considérez que le Seigneur a un peuple, un peuple choisi, une église, qui est la sienne, sa propre forteresse, qu’il garde dans un monde malade et révolté. Il n’a dé cité qu’aucune autorité n’y sera reconnue, ni aucune loi, sinon la sienne (TM 16)

58. Dans la scène représentant l’oeuvre de Christ à notre égard, et l’accusation déterminée de Satan contre nous, Josué se tient en tant que grand prêtre et intercède en faveur du peuple qui garde le commandement de Dieu. Satan représente le peuple de Dieu comme de grands pécheurs, et présente devant Dieu la liste des péchés qu’ils ont commis à son instigation au cours de leur vie, et fait valoir qu’à cause de leurs transgressions, ils doivent lui être remis pour être détruits. Il revendique qu’ils ne devraient pas être protégés par le ministère dans anges contre la confédération du mal. Il est en colère car il ne peut pas lier le peuple de Dieu pour en faire des fagots avec le monde afin qu’il lui rende une obéissance complète. Les rois, les souverains et les gouverneurs ont apposé sur eux-mêmes la marque de l’antichrist, et sont représentés comme le dragon qui va faire la guerre aux saints — à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont la foi de Jésus. (TM 38, 39)

EXAMEN DE LA VÉRITÉ ET NOUVELLE LUMIÈRE

59. J’ai dit de plus: Comme la parole de Dieu est entourée de ces livres et brochures, ainsi Dieu vous a entourés de reproches, de conseils, d’avertissements et d’encouragements. Vous voici pleurant devant Dieu, l’âme angoissée, pour plus de lumière. Je suis autorisée par Dieu à vous dire qu’aucun autre rayon de lumière à travers les Témoignages ne brillera sur votre chemin jusqu’à ce que vous mettiez en pratique la lumière déjà accordée. Le Seigneur vous a entourés de lumière; mais vous n’avez pas apprécié la lumière; vous la foulez aux pieds. Tandis que certains ont méprisé la lumière, d’autres l’ont négligée, ou l’ont suivie mais avec indifférence. Peu ont eu le coeur disposé à obéir à la lumière qu’il a plu au Seigneur de leur donner. (2T 606)

60. Il exige de son peuple la foi qui repose sur le poids de l’évidence, et non sur une connaissance parfaite. Les disciples de Christ qui acceptent la lumière que Dieu leur a accordée doivent obéir à la voix de Dieu qui leur parle quand il y a de nombreuses voix qui lui sont contraires. On a besoin de discernement pour distinguer la voix de Dieu.
Ceux qui n’agiront pas quand le Seigneur les appelle, mais qui attendent d’avoir des preuves plus certaines et des occasions plus favorables, marcheront dans les ténèbres car la lumière leur sera retirée. L’évidence donnée un jour, si elle est rejetée, peut ne jamais se répéter. (3 T 258)

61. Il m’a été montré que beaucoup de ceux qui professent connaître la vérité présente ne savent pas en réalité ce qu’ils croient. Ils ne comprennent pas la nature de leur foi. Ils n’ont pas une idée juste de l’oeuvre qui doit être accomplie à notre époque. Quand la tribulation viendra, il y aura des gens qui — bien que prêchant aux autres aujourd’hui — trouveront, en examinant leurs positions, qu’ils ne peuvent rendre compte de bien des choses d’une manière satisfaisante. Jusqu’à ce qu’ils soient ainsi éprouvés, ils ne connaîtront pas leur grande ignorance. Il y en a également beaucoup dans l’Église qui pensent comprendre ce qu’ils croient mais qui, si la controverse ne se produit pas, ignorent leur propre faiblesse. Quand ils seront séparés de leurs coreligionnaires et qu’ils seront obligés d’exposer seuls leurs croyances, ils seront surpris de voir combien leurs idées sont confuses sur ce qu’ils ont accepté comme étant la vérité. (T2 365, 366)

62. Quand le message de vérité est présenté, il en est peu pour demander: Est-ce vrai ? On demande plutôt: Qui est-ce qui défend cette cause ? On l’estime en général d’après le nombre de ceux qui l’acceptent, et l’on continue à poser cette question: Y a-t-il quelqu’un parmi les savants et les chefs religieux qui ait cru ? La vraie piété n’est pas plus populaire aujourd’hui qu’aux jours du Christ. (JC 454)

63. Le grand danger de notre peuple a été de dépendre des hommes, et de s’appuyer sur un bras de chair. Ceux qui n’ont pas eu l’habitude d’examiner les Écritures pour eux-mêmes, ou de peser l’évidence, ont confiance dans les hommes qui dirigent, acceptent les décisions qu’ils prennent, et ainsi beaucoup rejetteront les messages que Dieu adresse à son peuple, si ces frères dirigeants ne les acceptent pas. (TM 106, 107)

64. Personne n’a d’excuse pour prendre position sur le fait que nous ne puissions recevoir plus de lumière et que tous nos exposés des Écritures sont sans erreurs. Le fait que certaines doctrines ont été tenues pour véritables pendant des années par notre peuple n’est pas une preuve que not idées soient infaillibles. Le temps ne fera pas de l’erreur la vérité, et la vérité peut se permettre d’être honnête. Aucune vraie doctrine ne perd rien à être examinée de près. (RH, 20 décembre 1892. CW 35)

65. Allons-nous planter les bornes de la doctrine l’une après l’autre, et essayer ensuite d’établir nos propres opinions ? Ou prendrons-nous nos idées et nos opinions des Écritures, et mesurerons-nous nos théories à tout point de vue avec les vraies Écritures ? Beaucoup de ceux qui lisent et même enseignent la Bible, ne comprennent pas la précieuse vérité qu’ils enseignent ou étudient….
Des opinions longtemps accepté ne doivent pas être considérées comme infaillibles……
Ceux qui pensent ne jamais avoir à abandonner une opinion qui leur est chère, et ne jamais avoir l’occasion de changer d’opinion, seront déçus. Aussi longtemps que nous nous obstinons à nous en tenir à nos propres idées et opinions, nous ne pourrons pas avoir l’unité pour laquelle Christ a prié. (RH, 26 juillet 1892 — CW 36, 37.)

66. Il faut que nos frères soient disposés à examiner avec soin et honnêtement tous les points de controverse. Si un frère se met à enseigner une erreur, ceux qui occupent des positions de responsabilité devraient le savoir; mais si ce qu’il enseigne est la vérité, il devrait être soutenu par eux. Nous devrions tous voir ce qui est enseigné parmi nous, car si c’est la vérité, nous en avons besoin. Nous sommes placés dans l’obligation de connaître ce que Dieu nous envoie. Il a indiqué comment nous pouvons éprouver chaque doctrine: A la loi et au témoignage ! Si l’on ne parle pas ainsi, il n’y aura point d’aurore pour le peuple. Essaie 8:20. Si ce que l’on nous présente comme la lumière supporte cette épreuve, nous n’avons pas le droit de refuser de l’accepter parce que cela ne s’accorde pas avec nos idées…..

Quel que soit l’homme par qui la lumière nous vient, nous devons ouvrir nos coeurs pour la recevoir avec l’humilité du Christ. Mais beaucoup de gens n’agissent pas ainsi.
Lorsqu’on agite un point controversé, ils posent question après question sans admettre ce qui est vraiment démontré. Oh ! Puissions-nous agir comme des hommes qui désirent vraiment la lumière ! Que Dieu nous donne son Saint-Esprit jour après jour et que sa lumière nous éclaire afin que nous soyons studieux à l’école du Christ. (ME 294, 295)

67. Le Seigneur nous envoie sa lumière pour que nous manifestions de quel esprit nous sommes animés. Nous ne devons pas nous tromper nous-mêmes.
En 1844, lorsque quelque chose que nous ne comprenions pas attirait notre attention, nous nous agenouillions et demandions à Dieu de nous montrer le chemin, et ainsi nous pouvions arriver à une bonne compréhension et discerner clairement la vérité. Il n’y avait pas de dissension, d’inimitié, personne n’était soupçonné ou mal jugé. Si nous connaissions le mal que peut faire l’esprit d’intolérance, comme nous le bannirions soigneusement ! (ME 295, 296)

68. Personne ne devrait prétendre avoir toute la lumière accordée au peuple de Dieu. Le Seigneur ne le tolérera pas. Il a dit, “J’ai mis devant toi une porte ouverte que nul ne peut fermer” Même si tous nos dirigeants refusaient la lumière et la vérité, cette porte resterait encore ouverte. Le Seigneur suscitera des hommes qui donneront le message pour ce temps.

La vérité est éternelle, et le conflit avec l’erreur ne fera que manifester sa force. Nous ne devrions jamais refuser d’examiner les Écritures avec ceux qui semblent avoir le désir de savoir ce qui est vrai. Supposez qu’un frère a une opinion différente de la vôtre et qu’il doive venir vers vous, vous proposant de s’asseoir avec lui pour faire une recherche sur ce point des Écritures; allez-vous vous lever, plein de préjudice et condamner ses idées, refusant d’y prêter attention ? Ce qui serait juste c’est de s’asseoir comme des chrétiens et rechercher la position présentée à la lumière de la parole de Dieu qui révèlera la vérité et démasquera l’erreur. Le fait de ridiculiser ses idées n’affaiblirait pas du tout sa position si elle était fausse, ou ne renforcerait pas votre position si elle était juste. Si les piliers de notre foi ne passent pas l’épreuve de la recherche, il est temps que nous y prenions garde. L’esprit de pharisaïsme ne doit pas être entretenu parmi nous. (TM 107)

69. Nous ne devons pas penser, “Bien, nous avons toute la vérité, nous comprenons les piliers principaux de notre foi, et nous pouvons nous reposer sur cette connaissance”. La vérité est une vérité qui progresse, et nous devons marcher dans la lumière croissante.

Un frère a demandé “soeur White, crois-tu que l’on doive comprendre la vérité pour nous-mêmes ? Pourquoi ne pourrions-nous pas prendre les vérités que les autres ont rassemblées, et y croire puisqu’ils ont fait des recherches sur les sujets, et ensuite nous serions libres de continuer sans épuiser les facultés du cerveau en faisant des recherches surtouts ces sujets ? Ne penses-tu pas que ces hommes qui ont publié la Vérité dans le passé étaient inspirés par Dieu ?

Je n’ose pas dire qu’ils n’étaient pas dirigés par Dieu, car Christ conduit dans toute la vérité, mais quand on en vient à l’inspiration dans le plein sens du mot, je réponds, NON. Je pense que Dieu leur a donné une oeuvre à faire mais s’ils ne sont pas entièrement consacré à Dieu en tout temps, ils tisseront leur MOI et leurs traits particuliers de caractère dans ce qu’ils font, ils placeront leur exemple au-dessus de l’oeuvre, et formeront les hommes dans leur expérience religieuse d’après leur propre modèle. Il est dangereux de faire de la chair notre bras. Nous devrions nous appuyer sur le bras de la Puissance infinie. (RH 25 mars 1890) CW 33, 34.)

70. Un esprit de pharisaïsme règne sur le peuple qui croit à la vérité en ces derniers jours. Ils sont satisfaits d’eux-mêmes. Ils ont dit “Nous avons la vérité” Il n’y a pas d’autre lumière pour le peuple de Dieu ! Mais nous ne sommes pas en sécurité quand nous prenons une position qui n’acceptera rien d’autre que ce que nous avons établi comme vérité. Nous devrions rendre la Bible et l’étudier attentivement pour nous-mêmes. Nous devrions creuser dans la mine de la parole de Dieu pour y chercher la vérité. La lumière est semée pour le juste, et la joie pour ceux dont le coeur est droite. Certains m’ont demandé si je pense qu’il y aura d’autre lumière pour le peuple de Dieu. Nous sommes devenus si étroits d’esprit que nous ne semblons pas comprendre que le Seigneur a une oeuvre puissante à faire pour nous. Une lumière croissante devra briller sur nous; car le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat va croissant jusqu’au milieu du jour. (RH 18 juin 1889) CW 34, 35)

71. Une nouvelle lumière sur la parole de Dieu sera toujours révélée à celui qui vit en communion avec le Soleil de Justice. Que personne n’en vienne à conclure qu’il ne sera pas accordé d’autre vérité. Celui qui cherche avec diligence et dans un esprit de prière la vérité, trouvera de précieux rayons de lumière qui brillera toujours de la parole de Dieu. De nombreuses pierres précieuses seront encore répandues qui devront être rassemblées pour que le reste du peuple de Dieu en prenne possession. (CSW 34 (1892)

72. Quel que soit le niveau intellectuel d’un homme, qu’il ne pense pas un seul instant qu’il ne lui est pas nécessaire de sonder sérieusement et continuellement les Écritures afin d’obtenir plus de lumière. En tant que membres du peuple de Dieu, nous sommes appelés à étudier individuellement les prophéties…..
Quand le peuple de Dieu se sent à l’aise et se satisfait de ce qu’il a, nous pouvons être sûre que Dieu ne le regarde pas avec faveur. C’est la volonté du Seigneur que nous soyons constamment en marche et que nous recevions toujours plus la lumière qu’il fait briller pour nous. (ME 294)

73. Il faut solliciter l’illumination d’en haut, et cependant se garder d’accueillir tout ce qui se présente comme une nouvelle lumière. Prenons garde qu’alors que nous sommes à la poursuite de vérités nouvelles Satan ne parvienne à nous éloigner du Christ et des vérités réservées à notre temps. Il m’a été monté que c’est l’astuce de l’ennemi de fixer l’attention sur des questions obscures et sans importance, qui n’ont pas été entièrement révélées et ne sont pas essentielles au salut. On fait de cela un thème absorbant, une sorte de “vérité présente”, alors que toutes ces recherches et suppositions ne servent qu’à augmenter l’obscurité et à jeter la confusion dans certains esprits qui devraient rechercher par-dessus toute l’unité pas le moyen de la sanctification de l’esprit. (CW 49 (1891) MCI 187)

LAODICÉE — IDENTITÉ ET DESTINÉE

74. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Apocalypse 3:20. J’ai vu que beaucoup ont entassé tant de décombres à la porte de leur coeur qu’ils ne peuvent plus ouvrir à Jésus. Certaines personnes ont des difficultés avec leurs frères et elles doivent les régler. D’autres ont un mauvais caractère, des sentiments de convoitise, et tout cela les empêche d’ouvrir la porte. D’autres encore ont placé le monde comme une barricade devant la porte de leur coeur. Tous ces obstacles doivent être enlevés afin que cette porte s’ouvre et que le Sauveur puisse entrer. (TI 44, 45)

75. Il m’a été montré que le témoignage aux Laodicée ns s’applique au peuple de Dieu du temps présent, et la raison pour laquelle il n’a pas accompli une oeuvre plus grande est due à la dureté de leurs coeurs. Mais Dieu a accordé au message du temps pour qu’il puisse faire son oeuvre. Le coeur doit être purifié des péchés qui ont si longtemps laissé Jésus au-dehors. Ce terrible message fera son oeuvre. Quand il fut présenté pour la première fois, il conduisit à un sérieux examen du coeur. Les péchés furent confessés et le peuple de Dieu était partout en émoi. Presque tous croyaient que ce message finirait avec le grand cri du troisième ange. Mais comme ils n’ont pas remarqué l’oeuvre puissante accomplie en peu de temps, beaucoup ont reçu le message en vain. (IT 186)

76. Il m’a été montré l’état lamentable du peuple de Dieu; Dieu ne s’est pas éloigné d’eux, mais ils se sont éloignés de lui, et sont devenus tièdes. Ils possèdent la théorie de la vérité, mais il leur manque sa puissance salvatrice. (IT 210)

77. Le peuple est rassasié et ivre des soucis de cette vie. Ils s’enfoncent toujours plus profondément dans un esprit de vanité. Ils sont ambitieux en vue du gain. La spiritualité et la dévotion sont rares. L’esprit qui domine c’est de travailler, d’accumuler et d’ajouter à ce qu’ils possèdent déjà. (IT 469)

78. Notre Rédempteur envoie des messagers pour rendre témoignage de lui. Il dit: “Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi.” Le Saint-Esprit désire attendrir et subjuguer les coeurs, mais les hommes ne sont pas disposés à laisser entrer en eux le Sauveur de crainte qu’il n’exige quelque chose de leur part. Et ainsi Jésus de Nazareth passe. Le Sauveur voudrait tant répandre sur eux les bienfaits de sa grâce, mais ils refusent de les recevoir. Quelle chose terrible que d’exclure le Christ de son propre temple ! Quelle perte pour l’Église ! (T2 583)

79. Le message à l’Église de Laodicée est une terrible accusation portée contre le peuple de Dieu d’aujourd’hui.
Le Seigneur montre ici que le message d’avertissement que ses serviteurs doivent transmettre à son peuple n’est pas un message de “paix et sûreté”. Il ne s’agit pas là de quelque chose de théorique, mais de pratique dans chaque détail. Dans le message à Laodicée, le peuple de Dieu est décrit comme se trouvant dans une position de sécurité charnelle. Les Laodicée ns se sentent à leur aise et croient avoir atteint un niveau spirituel élevé. (T1 374, 375)

80. Le message à Laodicée s’applique au peuple de Dieu qui prétend croire à la vérité présente. La plus grande partie de ce peuple est tiède et manque de zèle…. Le mot TIÈDE s’applique à cette classe de gens. Ils prétendent aimer la vérité, et ils manquent de piété et de ferveur chrétienne. Ils n’osent pas se donner entièrement et courent le même risque que les incroyants, car ils ne veulent pas mourir à eux-mêmes risque que les incroyants, car ils ne veulent pas mourir à eux-mêmes et se conformer fidèlement aux principes de leur foi…..

Ils ne sont ni froids ni bouillants; ils sont tièdes, et ils se flattent de ne manquer de rien. Le témoin fidèle hait la tiédeur; il a en horreur l’indifférence. Il dit: “Tu n’es ni froid ni bouillant”. Apocalypse 3:15. Comme l’eau tiède, ils donnent la nausée. (T1 547)

81. A ceux qui sont indifférents, le Christ dit: “Parce que tu es tiède, que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche” Apocalypse 3:16. Cette dernière image signifie que le Christ ne peut plus offrir vos prières à Dieu, ni vos manifestations d’amour envers lui. Il n’acceptera plus votre enseignement de sa Parole, ni votre travail spirituel. Il ne peut présenter vos exercices religieux en demandant qu’une grâce vous soit accordée. (T3 14)

82. Ces derniers temps, j’ai regardé autour de moi pour découvrir les vrais disciples de l’humble et doux Jésus, et mon esprit a été perplexe. Beaucoup de ceux qui professent attendre la venue prochaine du Sauveur vivent comme les mondains: ils sont bien plus préoccupés d’obtenir l’approbation de ceux qui les entourent que celle de Dieu. Ils sont froids et formalistes, comme les églises nominales dont ils sont sortis récemment. Le message à Laodicée décrit parfaitement leur condition. (PE 107)

83. Le message à l’Église de Laodicée s’applique à notre condition. Comme elle est clairement décrite la position de ceux qui pensent avoir toute la vérité, qui est fiers de leur connaissance de la Parole de Dieu alors que sa puissance sanctifiante n’a pas été ressentie dans leurs vies. La ferveur de l’amour de Dieu est absente de leurs coeurs, mais c’est cet amour chaleureux qui fait du peuple de Dieu la lumière du monde. (RH 23 juillet 1889) 7BC 961)

84. Le message à l’Église de Laodicée nous est largement applicable en tant que peuple. Il nous a été présenté depuis longtemps, mais on n’y fait pas attention comme on l’aurait dû. Quand l’oeuvre de repentance sera fervente et profonde, les membres de l’église achèteront les richesses des cieux. (Apocalypse 3:18 citation) Oh, combien regardent les choses à une lumière pervertie, avec la lumière que Satan désire qu’ils regardent.

Vous pouvez manifester du zèle pour un effort missionnaire, et toutefois parce qu’il est corrompu par l’égoïsme, et qu’il a un goût prononcé du MOI, tout est nul aux yeux de Dieu; car c’est une offrande souillée et corrompue. A moins que la porte du coeur ne soit ouverte à Jésus, à moins qu’il n’occupe le temple de l’âme, à moins que le coeur ne soit imbu des attributs divins, les actions humaines quand elles seront pesées dans les balances célestes seront trouvées “trop légères”. L’amour de Christ pourrait vous rendre riches; mais vous ne réalisez pas la valeur de son amour. Beaucoup ne réalisent pas que l’esprit qu’ils entretiennent est dépourvu de la douceur et de l’humilité du Christ, dépourvu de l’amour qui ferait d’eux de la porte lumière. (MS 33, 1894) – 7BC 961)

85. Le message de Laodicée s’applique à tous ceux qui professent garder la loi de Dieu, et toutefois ne la pratiquent pas. Nous ne devons pas être égoïstes en quoi que ce soit. Chaque phase de la vie chrétienne doit être une représentation de la vie du Christ. S’il n’en est pas ainsi, nous entendrons ces terribles paroles “Je ne vous connais pas.” (RH 17 octobre 1899) 7BC 962)

86. Au cours du printemps de l’année 1857,… En général le témoignage à l’Église de Laodicée fut reçu ; mais quelques-uns dans l’est en faisaient mauvais usage. Au lieu de l’appliquer à leurs propres coeurs, pour en être eux-mêmes bénéficiaires, ils se servaient du témoignage pour opprimer les autres. Quelques-uns enseignaient que les frères devaient tout vendre avant de pouvoir être libres, tandis que d’autres s’occupaient plus de l’habillement, se préoccupant du sujet à l’extrême; et d’autres encore se limitaient à l’oeuvre du troisième message, laissant des impressions qui effrayaient les consciencieux. Ces choses ont eu une influence destructrice et nous ont fait pratiquement abandonner notre témoignage sur le sujet.

Le but du message aux Laodicée était de débarrasser l’église justement de telles influences fanatiques; mais l’effort de Satan a été de corrompre le message, et de détruire son influence. Il aurait été plus satisfait d’avoir des personnes fanatiques, qui adoptent le témoignage et s’en servent pour sa cause, plutôt que de rester dans un état de tiédeur. J’ai vu que ce n’était pas le but du message de conduire un frère à porter un jugement sur son frère, de lui dire ce qu’il a à faire, et jusqu’où aller; mais que chacun recherche dans son propre coeur, et veille sur son propre travail. (2SG 222, 223)

87. Les chrétiens sans enthousiasme sont pires que les infidèles; parce que leurs paroles trompeuses et leur position qui n’engagent à rien en égarent beaucoup. L’infidèle montre ses couleurs. Le chrétien tiède trompe les deux groupes. Il n’est ni un bon mondain, ni un bon chrétien. Satan se sert de lui pour faire un travail que personne d’autre ne peut faire. (Lettre 44, 1903) 7BC 963)

88. Le message à Laodicée a retenti. Considérez le message dans touts ses phases et proclamez le partout où la Providence ouvre la voie. La justification par la foi et la justice de Christ est les thèmes qui doivent être présentés à un monde qui périt. (Lettre 24, 1892) 7BC 964)

Voir aussi 42, 43, 46-48, 61, 62, 89, 247

PLUIE DE L’ARRIÈRE – SAISON

89. Il m’a été montré que si le peuple de Dieu ne fait pas d’efforts de son côté mais attend le temps de rafraîchissement pour supprimer le mal et corriger leurs erreurs; s’il compte sur le temps de rafraîchissement pour les purifier de la souillure de la chair et de l’esprit, et pour les rendre aptes à s’engager dans le cri du troisième ange, ils seront trouvés trop légers. Le rafraîchissement ou puissance de Dieu vient seulement sur ceux qui s’y sont préparés en faisant l’oeuvre que Dieu leur a ordonnée, c’est à dire de se purifier de toute souillure de la chair et de l’esprit, achevant la sanctification dans la crainte de Dieu. (IT 619)

90. Aucun de nous ne recevra le sceau de Dieu tant que son caractère aura une tache ou une souillure. C’est à nous qu’incombe le devoir de nous corriger de nos défauts de caractère, et de nettoyer de toute souillure le temple de notre âme. Alors la pluie de l’arrière-saison tombera sur nous, de même que la pluie de la première saison tomba sur les disciples au jour de la Pentecôte. (T2 298)

91. Lorsque nos coeurs seront unis au Christ, et nos vies en harmonie avec son oeuvre, l’Esprit qui descendit sur les disciples au jour de la Pentecôte se répandre aussi sur nous. (T3 298)

92. Ceux qui ont été obéissants en tous points et qui ont surmonté tous les obstacles, quel que soit le prix de la victoire, ceux qui ont suivi le conseil du témoin fidèle recevra la pluie de l’arrière-saison et seront prêts à être transmués. (T1 70)

93. Jusqu’à la fin des temps, la présence de l’Esprit demeurera dans la véritable Église.
Mais vers la fin de la moisson du monde, une effusion spéciale des grâces divines est promise à l’Église pour la préparer en vue de l’avènement du Fils de l’homme. Cette effusion de l’Esprit est comparée à la pluie de l’arrière-saison; c’est pour l’obtenir que les chrétiens doivent adresser leurs requêtes au Maître de la moisson, et demander à l’Éternel la pluie du printemps. “L’Éternel produira des éclairs, et il vous enverra une abondante pluie”. Car il vous donnera la pluie en son temps, il vous enverra la pluie de la première et de l’arrière-saison.

Mais si les membres de l’Église de Dieu, aujourd’hui, ne vont pas s’abreuver à la source de toute croissance spirituelles, ils ne sauraient être prêts pour la moisson. Si leurs lampes n’ont pas d’huile et ne sont pas allumées, ils ne pourront recevoir une grâce supplémentaire au temps où ils en auront plus particulièrement besoin….

Au lieu d’espérer en des temps futurs qui, par un don particulier de l’Esprit, leur accorderaient un merveilleux pouvoir pour gagner des âmes, ils s’abandonnent chaque jour au Seigneur qui fera d’eux des vases destinés à son service. Ils profitent jour après jour des occasions qui se présentent à eux pour servir Dieu. (CP 49, 50)

94. Actuellement, pendant le scellement, Satan déploie tous ses artifices pour détourner le peuple de Dieu de la vérité présente et le faire hésiter. J’ai vu que Dieu avait jeté un manteau sur son peuple, afin de le protéger pendant le temps de trouble; et que toute âme qui a accepté la vérité et dont le coeur est pur, sera couverte par le manteau du Tout-Puissant. (PE 43)

95. J’ai vu que beaucoup négligeaient la préparation nécessaire; ils comptaient sur le “temps de rafraîchissement” et la pluie de “l’arrière-saison” pour pouvoir subsister au jour du Seigneur et vivre en sa présence. Oh, combien j’en ai vu qui étaient sans abri au temps de détresse ! Ils avaient négligé de se préparer, c’est pourquoi ils ne pouvaient recevoir le rafraîchissement que tous doivent recevoir pour pouvoir vivre à la vue d’un Dieu saint…. J’ai vu que nul ne pouvait avoir part au “rafraîchissement”, s’il n’avait auparavant obtenu la victoire sur chaque défaut: l’orgueil, l’égoïsme, l’amour du monde, sur chaque parole et action mauvaises. (PE 70, 71)

96. Le “commencement du temps de détresse” ici mentionné n’est pas le moment où les fléaux seront versés sur la terre, mais une courte période qui les précède, durant laquelle Jésus est dans le sanctuaire. A ce moment-là, alors que l’oeuvre s’achève, la détresse fond sur la terre et “les nations se sont irritées”, mais sont tenues en échec de façon à ne pas entraver l’oeuvre du troisième ange. C’est alors que “la pluie de l’arrière-saison”, le “temps de rafraîchissement”, viendra de la part du Seigneur, pour donner de la puissance à la “voix forte” du troisième ange et préparer les saints à tenir ferme lorsque les sept fléaux seront versés. (PE 85, 86)

97. Ensuite j’en vis un autre, puissant, envoyé sur la terre pour joindre sa voix au troisième ange, afin de donner force et puissance à son message…. le message proclamant la chute de Babylone, donné par le second ange, est ainsi répété avec la mention additionnelle de la corruption qui a envahi les églises à partir de 1844. L’oeuvre de cet ange vient seconder celle du troisième message au moment où sa proclamation devient un grand cri. Le peuple de Dieu est ainsi préparé pour triompher à l’heure de la tentation qu’il doit bientôt affronter. Je vis ces deux anges environnés d’une grande lumière, proclamant sans crainte le message du troisième ange….
Ce massage semblait être une addition au troisième message, de même que le cri de minuit s’était joint au message du second ange, en 1844. (PE 277)

98. La lumière qui avait éclairé ceux qui attendaient pénétra partout. Ceux qui, dans les diverses églises, avaient reçu quelque lumière, et qui n’avaient pas entendu ni rejeté les trois messages, obéirent à l’appel et quittèrent les églises déchue……
Les âmes, disséminées parmi les différents corps religieux, répondirent à leur appel en abandonnant les églises condamnées, comme Lot sortit de Sodome avant la destruction de cette ville. (PE 278, 279)

99. Les serviteurs de Dieu, le visage illuminé d’une sainte consécration, iront de lieu en lieu proclamer le message céleste. Des milliers de voix le feront retentir dans toutes les parties du monde. Les malades seront guéris, des miracles et des prodiges accompagneront les croyants. Satan, de son côté, opérera des miracles trompeurs jusqu’à faire descendre le feu du ciel sur la terre à la vue des hommes. Apocalypse 13:13. Ainsi, les habitants de la terre seront mis en demeure de prendre position.

Ce n’est pas tant par des arguments que par une profonde conviction inspirée par le Saint-Esprit que sera proclamé l’avertissement. Les preuves auront été produites. La semence jetée auparavant portera alors des fruits. Les publications répandues par de zélés croyants auront exercé leur influence.

Plusieurs de ceux qui n’avaient pu comprendre la vérité la saisiront pleinement et s’y conformeront. Des rayons de lumière pénétreront alors en tous lieux, la vérité paraîtra dans toute sa clarté et les âmes honnêtes briseront les chaînes qui les asservissaient. Les relations de famille et d’église ne pourront plus les retenir. La vérité leur sera plus précieuse que toute autre chose. En dépit des puissances liguées contre la vérité, nombreux seront ceux qui se décideront à suivre le Seigneur. (TS 664)

100. Je n’ai pas à parler d’un temps précis pour l’effusion du Saint-Esprit — quand l’ange puissant descendra du ciel, et s’unira au troisième ange en terminant l’oeuvre pour ce monde, mon message est que notre seule sécurité c’est d’être prêts pour le rafraîchissement céleste, ayant nos lampes prêtes et allumées. (RH, 29 mars 1892) 7 BC 984)

101. Le temps d’épreuve est imminent, car le grand cri du troisième ange a déjà commencé à retentir par la révélation de la justice du Christ, notre Rédempteur. Ce sont là les premiers rayons de lumière dont l’ange doit illuminer toute la terre. (RH, 22 novembre 1892) 7BC 984)

102. Nous ne devons pas attendre la pluie de l’arrière-saison. Elle vient sur tous ceux qui reconnaîtront et s’approprieront la rosée et les ondées de grâce qui tombent sur nous. Quand nous rassemblons les fragments de lumière, quand nous apprécions la miséricorde de Dieu, qui nous aime parce que nous lui avons fait confiance, alors toutes les promesses seront réalisées. (Essaie 61:11 citation) La terre entière doit être remplie de la gloire de Dieu. (Lettre 151m 1897) 7BC 984)

Voir aussi 184, 186-188, 232

LEBERTÉ

103. L’esprit qui prédomine à notre époque est un esprit d’incrédulité et d’apostasie. Les hommes prétendent posséder des lumières parce qu’ils connaissent la vérité; mais, en réalité, ils font preuve de la suffisance la plus aveugle. Ils exaltent les théories humaines, et les substituent à Dieu et à sa loi. Satan incite les hommes à la désobéissance; il leur assure qu’ils trouvent ainsi la liberté et l’indépendance, ce qui les rendra semblables à des dieux. (PR 134)

104. Les jeunes ont un amour inné de la liberté, ils la désirent; il leur faut comprendre qu’ils ne peuvent jouir de cette bénédiction inestimable qu’à travers leur obéissance à la loi divine, seule garantie de la véritable liberté. EIle dénonce et condamne ce qui dégrade et asservit l’homme, protégeant ainsi des puissances du mal celui la suit. (Ed 323)

105. Les enfants devraient apprendre que leur parfaite liberté c’est d’être soumis aux lois du foyer. Les chrétiens apprendront la même leçon — que dans leur obéissance à la loi de Dieu se trouve leur parfaite liberté. (RH, 30 août 1881) CG 79)

106. Dieu désire que les chrétiens respectent la liberté qu’il leur a donnée d’une manière si merveilleuse. Chaque être est la propriété du Christ. L’homme ne devrait pas être la propriété d’un autre homme. Dieu a acheté l’humanité. L’esprit d’un homme, le pouvoir d’un homme, ne devrait pas gouverner et contrôler la conscience d’un autre. Aux yeux de Dieu, la richesse et la position n’exaltent pas un homme au-dessus de l’autre. Les hommes sont libres de choisir le service de Dieu, d’aimer le Seigneur, et de garder tous ses commandements. (MS 126, 1901) 1BC 1106, 1107)

107. Celui qui avait déclaré au peuple lors de la dédicace du temple: “Que votre coeur soit tout à l’Éternel, notre Dieu”, devint lui-même un renégat qui désavouait, par sa conduite et ses sentiments, ses propres paroles. Il confondit la licence et la liberté. Il essaya — mais à quel prix ! — d’unir la lumière aux ténèbres, le bien au mal, la pureté à l’impureté, le Christ à Bélial. (PR 40)

108. Désormais, Satan pouvait constater les terribles résultats de sa rébellion….
Mais il était perdu, désespérément perdu, à cause de son orgueilleuse rébellion. Bien plus, il avait incité d’autres anges à se révolter et les avait entraînés avec lui dans sa chute, eux qui n’avaient jamais mis en doute la volonté du ciel, ni refusé d’obéir à la loi de Dieu jusqu’à ce qu’il les y ait poussés, en leur promettant qu’ils obtiendraient ainsi un plus grand nombre d’avantages, une liberté plus grande et plus glorieuse. (HR 21, 22)

109. Si les hommes pouvaient librement s’affranchir des ordres de Dieu et se tracer leur propre ligne de conduite, il y aurait autant de règles que d’individus, et le gouvernement serait enlevé des mains de Dieu. Les caprices de l’homme occuperaient la place suprême, et la haute et sainte volonté de Dieu — son dessein d’amour à l’égard de ses créatures — serait déshonorée et méprisée. (VM 67)

110. C’est avec prudence et humilité, et pourtant avec une grande fermeté qu’il (Luther) se remit à la tâche. “C’est par la Parole qu’il faut combattre, disait-il; par la Parole qu’il faut renverser et détruire ce qui a été fondé par la violence. Je ne veux pas qu’on emploie la force contre les superstitieux, ni contre les incrédules…. Nul ne doit être contraint. La liberté est l’essence de la foi”….

La messe est une mauvaise chose; Dieu en est l’ennemi; elle doit être abolie; et je voudrais qu’elle fût, dans l’univers entier, remplacée par la Cène de l’Évangile. Mais que l’on n’en arrache personne avec violence. C’est à Dieu qu’il faut remettre la chose. C’est sa Parole qui doit agir, et non pas nous. Vous demandez pourquoi ? Parce que je ne tiens pas le coeur des hommes dans ma main comme le potier tiens l’argile dans la sienne. Nous avons le droit de dire; nous n’avons pas celui d’agir. Prêchons: le reste appartient à Dieu. Si j’emploie la force, qu’obtiendrai-je ? Des grimaces, des apparences, des singeries, des ordonnances humaines, des hypocrisies… Mais il n’y aura ni sincérité de coeur, ni foi, ni charité. Tout manque dans une oeuvre où manquent ces trois choses, et je n’en donnerais pas… la queue d’une poire. Dieu fait plus par sa seule Parole que si vous, moi, et le monde entier réunissions toutes nos forces. Dieu s’empare du coeur et le coeur un fois pris, tout est pris….. (TS 198)

111. Il (Satan) déploie des efforts calculés pour que les chrétiens engagés s’éloignent le plus possible des dispositions que le ciel a prises. Ainsi, l’adversaire induit en erreur même ceux qui se réclament de leur appartenance au peuple de Dieu; il leur fait croire que l’ordre et la discipline sont incompatibles avec la spiritualité et qu’ils n’ont rien de mieux à faire que de laisser chacun agir à sa guise, et surtout de bien se démarquer des communautés chrétiennes où règne la cohésion et qui s’appliquent à maintenir la discipline et l’unité d’action. Dans cette optique, tous les efforts faits en vue d’y parvenir sont considérés comme dangereux, comme une atteinte aux droits de la liberté, donc à redouter au même titre que la papauté. Ces égarés se vantent de leur liberté absolue de pensée et d’action. Ils ne se fient qu’à leur propre jugement. Ils ne se sentent redevables envers personne. Satan s’est toujours efforcé de faire croire aux humains que c’est la volonté divine qu’ils mènent leur barque à leur gré et qu’ils se choisissent leur propre ligne de conduite indépendamment de leurs frères. (Lettre 32, 1892) Ev 287, 288)

MESSAGERS

112. J’ai attendu anxieusement, espérant toujours que l’Esprit de Dieu se saisirait de quelques-uns et s’en servirait comme d’instruments de justice pour réveiller son Église. Je me suis presque laissée aller au désespoir en constatant que d’année en année on s’éloignait davantage de la simplicité qui doit, selon ce que Dieu m’a montré, caractériser la vie de ses disciples. (T2 327)

113. Mes frères, si vous continuez à être aussi indolents, aussi mondains, aussi égoïstes, Dieu vous laissera certainement de côté et il prendra ceux qui se soucient moins d’eux-mêmes, qui ambitionnent moins les honneurs du monde et qui n’hésiteront pas à sortir, comme fit leur Maître, hors du camp, en portant son opprobre. La tâche sera confiée à des autres. À ceux qui l’apprécieront, qui en tisseront les principes dans leur existence journalière. Dieu choisira des homme humbles qui chercheront à glorifier son nom et à faire avancer sa cause plutôt eux-mêmes et à se mettre en avant. Il suscitera des hommes qui n’ont pas une si grande sagesse humaine, mais qui sont unis à lui et qui recherchent la force et le conseil d’en haut. (T2 192)

114. Des groupes d’observateurs du sabbat devraient se former dans différents endroits. Bien souvent ils ne seront pas nombreux; mais on ne doit pas les oublier, on ne doit pas les laisser mourir par manque d’un bon effort personnel et d’éducation. On ne devrait pas quitter le travail prématurément. Veillez à ce que tous soient fondés dans la vérité, fermes dans la foi, et intéressés à chaque branche de l’oeuvre avant de les laisser pour aller dans un autre champ. Et puis, comme l’apôtre Paul, visitez-les souvent pour voir comment ils vont. Oh comme le travail fait à la légère par beaucoup qui prétendent être envoyés par Dieu pour prêcher sa parole, fait pleurer les anges ! (5T 256)

115. Christ était un éducateur, et ses pasteurs, qui le représentent, devraient être des éducateurs. Quand ils négligent d’enseigner au peuple leurs obligations envers Dieu dans les dîmes et les offrandes, ils négligent une partie importante du travail que leur Maître leur a laissé à faire, et il est écrit en face de leurs noms dans les livres du ciel “Serviteur infidèle”. (5T 256)

116. Dieu fera une oeuvre de nos jours que peu prévoient. Il va élever et exalter parmi nous ceux qui ont été enseignés plutôt par l’onction du Saint-Esprit que par la formation extérieure des institutions scientifiques. Ces institutions ne doivent pas être méprisées ni condamnées; elles sont ordonnées par Dieu, mais elles ne peuvent fournir que les qualifications extérieures. Dieu témoignera qu’il ne dépend pas d’érudits mortels et imbus d’eux-mêmes. (5T 82)

117. Il veut des hommes courageux pour agir, qui ne permettront pas l’idolâtrie et les abominations sans lever la voix comme une trompette, montrant au peuple ses transgressions et à la maison de Jacob ses péchés. (4T 517)

118. Ceux qui vaillamment prennent position du bon, côté, qui encouragent à se soumettre à la volonté révélée de Dieu et fortifient les autres dans leurs efforts pour écarter le mal, sont les véritables amis de l’Éternel, qui dans son amour essaie de corriger les erreurs de son peuple, afin qu’il puisse les laver et les purifier de toute souillure, et les préparer pour son saint royaume. (4 T 181)

119. Dieu agira sur des hommes de positions humbles pour proclamer le message de la vérité présente. Beaucoup seront vus courant çà et là, contraints par l’Esprit de Dieu à donner la lumière à ceux qui sont dans les ténèbres. La vérité est comme un feu dans leurs os, les remplissant d’un désire brûlant d’illuminer ceux qui sont dans les ténèbres. Beaucoup, même parmi les ignorants, proclameront la parole de l’Éternel. Des enfants seront poussés par le Saint-Esprit à aller de l’avant pour proclamer le message du ciel. L’Esprit sera répandu sur ceux qui se laissent guider par son impulsion. S’affranchissant des règles contraignantes des hommes et des agissements circonspects, ils se joindront à l’armée de l’Éternel. (7T 26, 27)

120. Ce dont le monde a le plus besoin, c’est d’hommes, non pas des hommes qu’on achète et qui se vendent, mais d’hommes profondément loyaux et intègres, des hommes qui ne craignent pas profondément loyaux et intègres, des hommes qui ne craignent pas d’appeler le péché par son nom, des hommes dont la conscience soit aussi fidèle à son devoir que la boussole l’est au pôle, des hommes qui défendraient la justice et la vérité même si l’univers s’écroulait. (Ed 67, 68)

121. Nous sommes à la fin de l’histoire de cette terre. Nous avons devant nous un grand travail, l’oeuvre finale de donner le dernier message d’avertissement à un monde pécheur. Ce sont des hommes qui laisseront la charrue, la vigne, et différents autres travaux, et qui seront envoyés par l’Éternel pour proclamer le message au monde. (T7 270, 271)

122. Dieu a besoin d’hommes qui, comme Nathan, Élie et Jean, porteront un message sans crainte, sans se soucier des conséquences, qui diront la vérité, même s’ils doivent pour cela faire le sacrifice de tout ce qu’ils possèdent. (ME 144)

123. Les hommes croiront, non ce que dit le prédicateur, mais ce que vit l’Église. Il arrive trop souvent que le sermon prêché du haut de la chaire soit neutralisé par ce qui se dégage de la vie de ceux qui prétendent défendre la vérité. (T3 346)

124. A ses ennemis, qui méprisaient sa cause en raison de sa faiblesse, Luther répondait: Qui sait si ce n’est pas Dieu qui m’a choisi et appelé, et s’ils ne doivent pas craindre, en me méprisant, de mépriser Dieu lui-même ? Moïse était seul à la sortie d’Égypte; Élie seul, au temps du roi Achab; Essaie seul à Jérusalem; Ézéchiel seul, à Babylone; …. Dieu n’a jamais choisi pour prophète ni le souverain sacrificateur, ni quelque autre grand personnage; ordinairement, il a choisi des personnes basses et méprisées une fois même le berger Amos. En tout temps, les saints ont dû reprendre les grands, les rois, les princes, les prêtres, les savants, au péril de leur vie… Je ne dis pas que je sois un prophète; mais je dis qu’ils ont lieu de craindre, précisément parce que je suis seul et qu’ils sont nombreux. Ce dont je suis certain, c’est que la Parole de Dieu est avec moi, et qu’elle n’est point avec eux. (TS 150, 151)

125. La raison pour laquelle Dieu ne se sert pas plus souvent de savants et d’hommes haut placés pour diriger des mouvements de réforme, c’est qu’ils mettent leur confiance dans leurs credo, leurs théories et leurs systèmes théologiques, et qu’ils n’éprouvent pas le besoin de se laisser enseigner d’en haut. Seuls ceux qui sont en rapport avec la Source la sagesse peuvent comprendre et expliquer les Écritures. Lorsque des hommes peu versés dans la science des écoles sont appelés à annoncer la vérité, ce n’est pas parce qu’ils sont ignorants mais parce qu’ils ne sont pas remplis d’eux-mêmes et ne refusent pas de se laisser enseigner de Dieu. (TS 494)

126. Leurs murmures et leurs apostasies les firent tomber dans le désert, et une autre génération fut suscitée pour posséder le pays promis. Dieu ne désirait pas non plus que le retour de Jésus tardât si longtemps, et que ses enfants demeurassent tant d’années dans un monde de douleur et de larmes. Mais leur incrédulité les a séparés de Dieu; Ayant refus d’accomplir la tâche qu’il leur avait enseignée, ils ont été remplacés par d’autres….
Devant l’impossibilité de défendre leurs positions par les Écritures, et décidés à s’y maintenir en dépit de tout, les adversaires attaquent la réputation et les mobiles de ceux qui plaident la cause d’une vérité impopulaire. Cette tactique a servi dans tous les siècles. Élie fut accusé de troubler Israël, Jérémie, de le trahir et Paul, d’avoir souillé le temple. En tout temps, ceux qui ont voulu soutenir la vérité ont été dénoncés comme séditieux, hérétiques et schismatiques. (TS 497)

127. C’est ainsi que le message du troisième ange sera proclamé. Quand le temps sera venu où celui-ci devra retentir avec plus de puissance, le Seigneur agira par d’humbles instruments qui se seront consacrés à son service. C’est par l’onction du Saint-esprit plutôt que par la culture obtenue dans les écoles qu’ils seront qualifiés en vue de leur mission. Des hommes de foi et de prière, poussés par une force irrésistible et animés d’un sain zèle, iront annoncer les paroles que Dieu leur confiera. (TS 659)

128. La raison principale pour laquelle si peu de grands hommes du monde et ceux qui on reçu une éducation supérieure sont amenés à obéir aux commandements de Dieu, c’est qu’ils ont séparé l’éducation de la religion, pensant que chacune occuperait en elle-même un domaine. Dieu a présenté un champ assez vaste pour perfectionner la connaissance de tous ceux qui voudraient y entrer. Cette connaissance était obtenue sous la supervision divine; elle était liée à la loi immuable de Jéhovah, et le résultat aurait été une parfaite bénédiction. (5T 503)

129. Si certains chrétiens de profession exprimaient ouvertement leurs véritables sentiments, ils diraient: Est-il vraiment nécessaire de parler si franchement ? Il pourraient tout aussi bien demander: Était-il nécessaire que Jean-Baptiste dise aux pharisiens: “Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? Pourquoi donc provoquer le courroux d’Hérodiade en déclarant à Hérode qu’il ne lui est pas permis de vivre avec la femme de son frère ? Le précurseur du Christ risqua sa vie pour avoir parlé trop franchement. Pourquoi ne pas avoir atermoyé plutôt que de s’attirer la colère de ceux qui vivaient dans le péché ?

130. Même si tous nos dirigeants refusaient la lumière et la vérité, cette porte restera cependant ouverte. L’Éternel suscitera des hommes qui donneront au peuple le message pour ce temps. (TM 107)

131. Quand les prédicateurs réaliseront la nécessité d’une réformation totale en eux-mêmes, quand ils ressentiront qu’ils doivent atteindre un degré plus élevé, leur influence élèvera et épurera les églises. (TM 145)

132. Il y a maintenant le danger que les hommes perdent de vue les vérités importantes pour ce temps, et recherchent ces choses qui sont nouvelles, étranges et extatiques. Nombreux sont ceux qui, s’ils sont repris par l’Esprit de Dieu par l’intermédiaire de ses serviteurs, refusent d’être corrigés, et une racine d’amertume s’implante dans leurs coeurs contre les serviteurs de l’Éternel qui porte des charges lourdes et désagréables. Il y a des hommes qui enseignent la vérité mais qui ne perfectionnent pas leurs conditions devant Dieu, qui essaient de cacher leurs apostasies et encouragent l’éloignement de Dieu. Ils n’ont pas le courage moral de faire les choses qui sont pour leur bien. Ils ne voient pas la nécessité d’une réforme, et rejettent ainsi les paroles de l’Éternel et haïssent celui qui les reprend à la porte….
La personne qui rejette la parole de l’Éternel, qui s’efforce d’établir son propre voie et sa propre volonté mettra en pièce le messager et le message que Dieu lui envoie dans le but de lui faire découvrir son péché…
Il commence à ergoter sur les termes techniques et les méthodes. L’esprit de Satan l’enchaîne à l’ennemi pour critiquer des sujets moins importants. La vérité a pour lui de moins en moins de valeur. Il devient un accusateur de ses frères, etc., et change de dirigeants. (TM 408, 409)

Voir aussi 134, 136, 137, 139, 144

NOMBRES

133. C’est maintenant que le peuple de Dieu doit se montrer fidèle aux principes. C’est quand la religion du Christ est le plus méprisée, quand sa loi est le plus mise de côté, que notre zèle devrait être le plus ardent, notre courage et notre fermeté le plus inébranlables. Défendre la vérité et la justice quand la majorité des hommes nous ignorent, livrer les batailles du Seigneur quand les champions sont rares — telle sera notre épreuve. Alors la froideur des autres devra nous réchauffer, leur lâcheté nous encourage, leur traîtrise affermir notre loyauté. (T2 32)

134. On a un grand besoin d’ouvriers zélés et désintéressés pour la cause de Dieu. Un membre qui aime Jésus et qui est dévoué fera plus de bien à l’église que cent ouvriers à moitié convertis, présomptueux et non sanctifiés. (5T 114)

135. Dix membres qui marchent en toute humilité d’esprit auront un plus grand pouvoir sur le monde que n’aura l’église entière avec ses nombreux membres et son manque d’unité. (5T 119)

136. Lorsqu’on s’aperçut que la vérité que nous chérissons aujourd’hui était bien biblique, elle parut étrange et nous rencontrâmes une violente opposition en la présentant pour la première fois. Mais combien ils étaient sincères et soumis, ces ouvriers qui aimaient la vérité ! Nous étions vraiment un peuple particulier. Petits en nombre, dépourvus des richesses, de la sagesse et des honneurs du monde, nous avions cependant mis notre confiance en Dieu et nous étions forts; notre activité était couronnée de succès et nous étions la terreur de ceux qui faisaient le mal. (T2 243)

137. C’est faire preuve d’un grand aveuglement que de rabaisser l’idéal pour s’assurer la popularité et le nombre. Si celui-ci était une preuve de succès, Satan pourrait en revendiquer la prééminence, car dans ce monde, ses disciples sont l’écrasante majorité. (T2 493)

138. Une congrégation peut être la plus pauvre du pays et n’avoir aucun attrait visible: si les membres possèdent le caractère de Jésus, ils seront inondés de sa joie. Les anges s’uniront à leur culte, et les louanges et les actions de grâces, procédant de coeurs reconnaissants, monteront vers le trône de Dieu comme une offrande agréable. (PJ 258)

139. Beaucoup de ceux qui font une haute profession de piété sont aujourd’hui animés de l’esprit de ces sacrificateurs et de ces chefs. Refusant de prêter l’oreille au témoignage des Écritures relatif aux vérités destinées à notre temps, ils invoquent leur nombre, leur richesse, leur popularité, et méprisent le petit groupe des défenseurs de la vérité, pauvres et impopulaires. (TS 146)

140. Comme il semblait étrange qu’Élie dénombrât les fidèles d’Israël au moment où les jugements de Dieu allaient fondre sur la nation apostate ! Il n’avait pu compter, en effet, qu’un seul homme du côté de l’Éternel. Mais lorsqu’il dit: “Je suis resté moi seul, et ils cherchent à m’ôter la vie”, et que Dieu lui répondit: “Je laisserai en Israël sept mille hommes, tous ceux qui n’ont point fléchi les genoux devant Baal”, alors le prophète éprouva un grand étonnement.
Que nul n’essaie donc, de nos jours, de compter les fidèles d’Israël; mais que chacun possède un coeur rempli d’amour, comme celui du Christ, pour sauver les âmes qui se perdent. (PR 141, 142)

141. Quand David pécha contre Dieu en faisant le dénombrement du peuple, un seul ange suffit pour produire l’hécatombe qui frappa Israël. (TS 666, 667)

142. Quand il s’agit de l’oeuvre de Dieu, c’est une grande erreur de se confier dans la sagesse humaine ou dans le nombre. (JC 364)

143. Le succès ne dépend pas du nombre mais du caractère. Dieu délivre par quelques hommes aussi bien que par une grande armée. (PP 538)

144. Ce n’est ni dans la science, ni dans la condition sociale, ni dans le nombre et la qualité de nos talents, ni dans la volonté de l’homme qu’il faut aller chercher le secret du succès. Conscients de notre faiblesse, nous avons à contempler le Christ, qui est à l’origine de toute force et de toute pensée; en nous soumettant à lui, nous remporterons victoire sur victoire. (PJ 355)

Voir aussi 128

ORGANISATION

145. Dieu a une église sur la terre qui est son peuple choisi, qui garde ses commandements. Il dirige, non pas quelques individus dispersés, un ici et un là, mais un peuple. (TM 61)

146. L’organisation et la discipline sont essentielles, mais il y a maintenant un très grand danger à s’éloigner de la simplicité de l’Évangile du Christ. Nous avons besoin de nous attacher moins aux formes et au cérémoniel et davantage à la puissance de la vraie piété. Que tous ceux dont la vie et le caractère sont exemplaires se met au travail en faisant usage de leurs dons. (T2 193)

147. C’est à la consécration des Douze que furent prises les premières mesures en vue de l’organisation de l’Église, qui, après le départ du Christ, devait poursuivre son oeuvre ici-bas….
L’organisation de l’église de Jérusalem devait servir de modèle à celles de tous les pays où les hérauts de la vérité gagneraient des âmes à l’Évangile…
Plus tard, l’histoire de l’Église primitive nous apprend que lorsque de nombreux groupes de croyants se constituèrent dans différentes parties du monde, on perfectionna encore son organisation, afin d’y maintenir l’ordre et l’harmonie.

L’ordre qui fut maintenu dans l’Église primitive permit aux chrétiens d’avancer avec assurance, comme une armée bien disciplinée, revêtus de l’armure de Dieu. Les groupes de croyants, bien qu’éparpillés sur un vaste territoire, étaient tous membres d’un même corps. Quand des discussions s’élevaient dans une église, … et que les chrétiens ne pouvaient arriver à s’entendre, on ne tolérait pas que la division naisse à cause de ces dissensions. On en référait alors à un conseil général du corps des croyants, composé de délégués nommés par les diverses églises, ainsi que des apôtres et des anciens assumant des fonctions dirigeantes. (CP 20, 80, 84)

148. Il en est qui pensent qu’en approchant de la fin des temps, chaque enfant de Dieu doit se conduire indépendamment de toute organisation religieuse. Mais le Seigneur m’a montré que dans notre oeuvre l’indépendance comprise de cette manière n’existe pas. Les étoiles obéissent toutes à des lois, évoluant les unes et les autres selon la volonté de Dieu. Pour que l’oeuvre du Seigneur puisse progresser d’une manière saine et solide, il faut de même qu’il y ait une union parfaite entre les croyants.

Les efforts spasmodiques et irréguliers de certain chrétiens ressemblent à ce que font les chevaux indomptés. Lorsque l’un veut marcher, l’autre recule; à la voix de leur maître, l’un se précipite, l’autre reste sur place. Si nous n’agissons pas en harmonie dans la grande oeuvre de notre époque, ce sera le désordre. C’est un mauvais signe lorsque des hommes refusent de s’unir avec leurs frères et préfèrent travailler seuls. Il faut que les ouvriers du Seigneur fassent confiance à ceux qui signalent tout écart des bons principes. Les hommes qui portent le joug du Christ ne peuvent tirer chacun de leur côté, ils doivent marcher avec le Sauveur.

Certains ouvriers du Seigneur se mettent au travail avec énergie, mais n’ont pas encore compris qu’ils ne devaient pas le faire seuls. Au lieu de s’isoler, qu’ils agissent de concert avec leurs frères. Sinon, leur activité s’exercera au moment inopportun et dans une mauvaise direction; elle sera souvent contrainte à la volonté de Dieu, et par conséquent plus qu’inutile. (T3 483, 484)

149. Le mal ne résulte pas de l’organisation mais du fait de faire de l’organisation la chose la plus importante et de délaisser la piété vitale. Quand la forme et le mécanisme est prééminent, et que le travail qui devrait se faire avec simplicité se fait d’une façon laborieuse, le mal en résultera, et peu sera accompli en proportion de l’effort réalisé. L’objet de l’organisation est juste le contraire de cela; et si nous nous désorganisions, ce serait comme si nous démolissions ce que nous avons construit. (FE 253)

150. Nous devons agir discrètement, sensiblement, car c’est là notre force; c’est là que Dieu travaillera avec nous…. Oh, comme Satan se réjouirait s’il pouvait s’introduire parmi ce peuple et désorganiser l’oeuvre dans un moment où une organisation forte sera essentielle et deviendra le plus grand pouvoir pour enrayer les mouvements de révolte illégitimes et pour réfuter des opinions que la Parole de Dieu n’approuve pas ! Respectons l’ordre équitablement, afin de ne pas ouvrir de brèche dans notre système d’organisation et de ne pas détruire l’ordre que nous avons construit par un travail sage et attentif. Il ne faut pas laisser agir des éléments de désordre qui souhaitent prendre le contrôle de l’oeuvre en ce moment. Nous vivons à une époque où l’ordre, le système et l’unité d’action sont indispensables. Et la vérité doit nous lier comme avec des cordes solides afin qu’aucun effort distrait ne puisse être remarqué parmi les ouvriers. Si des manifestations désordonnées apparaissent, on doit avoir un clair discernement pour distinguer le faux du vrai. Qu’aucun message ne soit proclamé avant qu’il n’y ait eu un examen minutieux de chaque iota et trait. (TM 228, 229)

151. À maintes reprises, le Seigneur m’a montré que le jugement d’un homme ne devrait jamais être soumis à celui d’un autre. Ne considérons pas l’intelligence d’un seul ou même de quelques-uns comme suffisante pour diriger l’oeuvre avec sagesse, et décider quels plans doivent être suivis. Mais lorsque, dans une session de la Conférence Générale, les frères venus de toutes les parties du monde se sont prononcés, on ne doit pas maintenir obstinément une indépendance personnelle et un jugement privé. Il faut se soumettre. Qu’un ouvrier du Seigneur ne considère jamais comme une vertu le fait de maintenir avec insistance une position indépendante malgré les décisions de la Conférence Générale.

Parfois, lorsqu’un petit groupe d’hommes chargés de l’administration de l’oeuvre a cherché, au nom de la Conférence Générale, à mettre à exécution des plans peu judicieux et nuisibles à l’oeuvre de Dieu, j’ai dit que je ne pouvais plus considérer la voix de la Conférence Générale, représentée par ces quelques hommes, comme étant la voix de Dieu. Mais cela ne veut pas dire que les décisions de la Conférence Générale, constituée par une assemblée de représentants désignés régulièrement par toutes les parties du champ, ne doivent pas être respectées. Le Seigneur a conféré une autorité aux représentants de son Église universelle, assemblée en Conférence Générale. (T3 485, 486)