PARTIE B: DANIEL 2

Nebucadnetsar, fier et majestueux gouverneur de l’ancienne Babylone, fut l’un des plus grands rois qui ait jamais vécu. Durant son illustre règne, le premier empire mondial s’étendait sur les territoires que nous connaissons maintenant sous les noms de Moyen-Orient et d’Egypte. Au cours de ses conquêtes, il ramena beaucoup de prisonniers de guerre à Babylone afin de les instruire pour des postes importants dans l’empire. Quatre d’entre eux étaient Daniel et ses trois compagnons, Schadrac, Méschac et Abed-Nego, princes de la Palestine, le pays des Hébreux.

C’était environ en l’an 600 avant J.C. que le roi Nebucadnetsar eut la vision remarquable d’une grande statue et de sa destruction par une énorme pierre. Ce songe n’était cependant pas seulement pour le roi ; Dieu avait l’intention que cet important message soit révélé à tous les hommes qui voudraient l’écouter. Retournons à Daniel 2 pour y voir les détails qui concernent ce songe et son interprétation par Daniel, à qui Dieu donna la sagesse et la compréhension.

LE SONGE

Daniel 2 : 1-11 relate que le roi Nebucadnetsar, impressioné par un rêve étrange l’oublia néanmoins et demanda quels en étaient le sujet et la signification à ses magiciens, ses astrologues, ses enchanteurs, et à ses savants devins chaldéens. Ces conseillers, cependant, furent incapables de raconter le songe au roi, ils furent obligés d’admettre que les dieux qui pouvaient révéler le songe du roi ne demeuraient pas parmi les hommes. Les versets 12 et 13 révèlent que le roi fut animé d’une si grande fureur contre ses sages, qui se prétendaient être des spécialistes au sujet des rêves et de leur interprétation, qu’il prononça la peine de mort sur chaque sage du royaume ; y compris Daniel et ses compagnons qui étaient de vrais et fidèles serviteurs du Dieu vivant.

Après que Daniel eût prié le roi de lui accorder du temps, lui et ses compagnons implorèrent l’Eternel de les aider. Dieu exauça leurs prières en révélant le songe à Daniel. Ils durent reconnaître rapidement la grâce et la bonté que Dieu leur avait témoignées. Versets 17-23.

Seul Dieu connaît les secrets de l’avenir et il les révèle pour le bien de son peuple fidèle. « Souvenez-vous des premiers événements ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre, je suis Dieu, et rien n’est semblable à moi. J’annonce dès le commencement ce qui vient par la suite et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli. Je dis : Mon projet tiendra bon, et j’exécuterai tout ce que je désire. » Esaïe 46 : 9-10.

Dieu avait l’intention de révéler à Nebucadnetsar, par l’intermédiaire de Daniel une vue prophétique de l’histoire du monde depuis l’époque de Nebucadnetsar (600 av. J.C.) jusqu’à celle de la seconde venue du Christ. Lisez attentivement Daniel 2 : 31-35 et vous deviendrez familier avec les détails de ce songe.

L’INTERPRETATION

La tête d’or (Daniel 2: 37-38) représentait le premier empire mondial, Babylone, qui domina le monde de l’an 606 à l’an 538 av. J.C. Cent ans avant le songe de Nebucadnetsar, Dieu avait parlé de Babylone comme d’une cité en or. Esaïe 14 : 4.

Jérémie, un prophète contemporain de Daniel, parlait de la nation comme d’une coupe d’or. Jérémie 51 : 7. Les historiens se réfèrent à Babylone comme étant ‘la cité en or au temps de l’âge d’or’.

La poitrine et les bras d’argent (verset 39) représentaient le second empire mondial, Médo-Perse, qui a conquis Babylone et dominé le monde de l’an 538 à l’an 331 av. J.C. Parce qu’il était utilisé comme moyen d’échange par les Perses, ainsi que dans les décorations, et d’une manière plus remarquable que l’or qui était utilisé par les Babyloniens, l’argent était un symbole prophétique approprié aux Médo-Perses.
Le ventre et les cuisses d’airain (verset 39) étaient le troisième empire mondial, la Grèce (de l’an 331 à l’an 168 av J.C.). Les cuisses d’airain de la statue reflétaient l’armure d’airain et la cuirasse portées par les soldats grecs. Ainsi la Grèce était à juste titre symbolisée par l’airain.

Les jambes de fer (verset 40) représentaient le quatrième empire mondial, Rome, qui des quatre empires a dominé le plus longtemps (de l’an 168 av. J.C. à l’an 476 ap. J.C. Le fer est connu principalement pour sa résistance. Les historiens appelaient Rome, la Monarchie de fer, un titre très approprié pour une monarchie qui mit en morceaux, écrasa et soumit des royaumes pendant presque 600 ans. Jésus naquit à Bethléem et fut crucifié durant la suprématie de Rome.

Les pieds et les orteils en partie de fer et en partie d’argile (versets 41, 42), indiquent les nations de l’Europe occidentale. Il est généralement admis, parmi les historiens, que Rome fut divisée en dix parties lors de l’invasion des tribus barbares entre les années 351 et 476 ap. J.C. En accord avec la prophétie, certaines parties devaient être faibles et d’autres fortes, c’est ce que signifie le mélange de fer et d’argile. Ces dix divisions de l’empire romain occidental (à l’origine les Lombards, les Francs, les Ostrogoths, les Wisigoths, les Burgondes, les Suèves, les Hérules, les Vandales, les Huns et les Saxons) devinrent les puissances européennes suivantes : l’Italie, la France, la Grande Bretagne, l’Autriche, la Belgique, la Hollande, l’Espagne, le Portugal, l’Allemagne et la Suisse. Comme la prophétie l’a prédit (verset 43), pendant des années ces royaumes ont essayé de s’unir par des mariages royaux, mais toutes ces tentatives échouèrent. De la même manière, des hommes puissants, tels que Charlemagne, Charles V, Louis XIV, Napoléon, l’empereur Guillaume et Adolphe Hitler, ont tous désiré atteindre le même but et ils échouèrent. La parole de Dieu ne faillit jamais ! « …mais ils ne s’attacheront pas l’un à l’autre… » !

Il ne s’élèvera jamais un cinquième empire ; le verset 44 dit : « Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et ce royaume ne passera pas sous la domination d’un autre peuple ; il pulvérisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. » Le songe est certain et son interprétation est parfaite. Verset 45.

DIEU GOUVERNE TOUTES LES AFFAIRES HUMAINES

Dans les annales de l’histoire de l’humanité, nous prenons connaissance des faits qui se rapportent à l’élévation et à la chute des nations, et généralement nous concluons que l’homme a déterminé son propre succès ou sa chute. Mais derrière ces scènes, conformément à la parole de Dieu, les desseins invisibles et patients du Tout-Puissant s’accomplissent selon son plan. Les cieux accordent le pouvoir exercé par chaque dirigeant sur la terre. Le succès ou l’échec, non seulenment du gouverneur, mais aussi de la nation qu’il gouverne, dépend de la façon dont il adhère plus ou moins étroitement au plan de Dieu. Daniel 2 : 20-21. A chaque gouverneur l’Eternel a déclaré : « Je t’ai paré d’un titre, sans que tu me connaisses. » Esaïe 45 : 4. Plus tard, l’Eternel a déclaré à

Nebucadnetsar, par l’intermédiaire de Daniel, que Dieu fait toutes choses « …afin que les vivants sachent que le Très-Haut domine sur toute royauté humaine, qu’il la donne à qui il lui plaît,… » Daniel 4 : 14.

QUELLE EST LA SIGNIFICATION DU SONGE POUR NOUS AUJOURD’HUI ?

Les quatre grands empires du monde, symbolisés par les différentes parties métalliques de la statue dans le songe du roi Nebucadnetsar, ont existé sur les lieux de l’action. Aujourd’hui, nous vivons dans une période de temps symbolisée par les pieds et les orteils de la statue. Le prochain événement sera la venue du Seigneur et l’instauration de son Royaume éternel (Daniel 2 : 44), symbolisé par la pierre qui se détacha sans le secours d’aucune main et qui frappa les pieds de la statue, et qui la mit en pièces. L’examen attentif de cette prophétie nous amène face à face avec la période sérieuse dans laquelle nous vivons. Ami, êtes-vous prêt à rencontrer Jésus ?

DANIEL 7

Daniel 7 relate la vision donnée à Daniel lorsqu’il était âgé de plus de 80 ans. Daniel a vécu pour voir une partie du songe de Nebucadnetsar, décrit dans Daniel 2, s’accomplir ; à savoir : la conquête de Babylone par les Médo-Perses. Maintenant dans Daniel 7, Dieu a montré à son prophète âgé les quatre royaumes déjà décrits dans Daniel 2. « Ainsi le Seigneur, l’Eternel, ne fait rien sans avoir révélé son secret à ses serviteurs, les prophètes. » Amos 3 : 7. Néanmoins les royaumes ne furent pas montrés à Daniel sous leur forme apparente comme ce fut le cas pour le roi Nebucadnetsar, mais avec leurs caractéristiques propres comme celle des bêtes sauvages.

SYMBOLES PROPHETIQUES

Déterminons tout d’abord la signification des symboles de cette vision.

  1. Les vents. Dans le language symbolique, les vents désignent des nations enguerre. Daniel 7 : 2 ; Jérémie 25 : 31-33.
  2. Les eaux ou les mers. Elles symbolisent des peuples, des multitudes, et desnations. Daniel 7 : 2 ; Apocalypse 17 : 15. Dans cette vision, le prophète a vu la mer agitée par des vents. De cette mer démontée s’élevèrent successivement quatre animaux : un lion, un ours, un léopard, et une bête monstrueuse. Esaïe 17 : 12. De même que dans la nature de grandes masses d’eau sont soulevées par les vents, ainsi les peuples sont agités par la guerre.
  3. Les bêtes. Daniel a vu ainsi quatre animaux s’élever de la mer démontée des nations et des peuples. « Ces énormes bêtes qui étaient au nombre de quatre, ce sont quatre rois qui s’élèveront de la terre. » Daniel 7 : 17. Il n’y a pas de doute, en ce qui concerne ce que nous devrions comprendre, que ces quatre bêtes sont : quatre rois, ou royaumes. D’après la description qui nous en est faite, nous pouvons les apparier avec les royaumes représentés par la statue de Daniel 2.

QUATRE BETES-QUATRE EMPIRES MONDIAUX

  1. Le lion symbolisait Babylone (606-538 av. J.C.) «La première était comme un lion et avait des ailes d’aigle; je regardais, tandis que ses ailes étaient arrachées ; elle fut enlevée de terre et mise debout sur ses pieds comme un homme, et un coeur d’homme lui fut donné. » Daniel 7 ; 4. Ce que l’or représente parmi les métaux (dans Daniel 2), le lion le représente parmi les bêtes : c’est le roi des animaux. Le lion était un symbole favori des Babyloniens. Voir Jérémie 4 : 7 ; 50 : 17, 43, 44. Les ailes arrachées et le coeur d’homme qui lui a été donné indiquent la faiblesse qui subjugua Babylone sous le règne des successeurs de Nebucadnetsar, et qui amena sa défaite ; ainsi Babylone fut livrée aux mains des Médo-Perses.
  1. L’ours symbolisait les Médo-Perses (538-331 av. J.C.). « Et voici une seconde bête, semblable à un ours ; elle se dressait sur un côté ; elle avait trois côtes dans la geule entre les dents, et on lui disait : Lève-toi, mange beaucoup de chair. » Daniel 7 : 5. Les Médo-Perses conquirent Babylone et devinrent le second empire mondial. La phrase : « Elle se dressait sur un côté » montre que c’était un royaume composé de deux nationalités, l’une plus puissante que l’autre; les Perses occupèrent une position plus proéminente que les Mèdes. Les trois côtes dans sa gueule représentaitent les trois pays qui furent vaincus par ce royaume : Babylone, la Lydie (ancien pays d’Asie Mineure) et l’Egypte.
  2. Le léopard représentait la Grèce (331-168 av. J.C.). «Après cela je regardais, et voici : une autre comme un léopard avait sur le dos quatre ailes d’un oiseau, cette bête avait quatre têtes, et la domination lui fut donnée. » Daniel 7 : 6. Cette bête était le symbole du royaume d’Alexandre le Grand, qui soumit la Perse. Les quatre têtes représentaient les quatre généraux qui divisèrent et gouvernèrent la Grèce après la mort d’Alexandre le Grand. Ces quatre généraux furent Ptolémée, Cassandre, Lysimaque et Séleucos. Les quatre ailes montraient la rapidité qui caractérisait cette puissance, car Alexandre le Grand conquit le monde en 12 ans, et ses troupes parcoururent 8 000 kilomètres durant une période de 8 années.
  3. La bête monstrueuse symbolisait Rome (168 av. J.C. – 476 ap. J.C.). « Après cela je regardais pendant mes visions nocturnes, et voici une quatrième bête, terrible, effrayante et extraordinairement forte ; elle avait de grandes dents de fer, elle mangeait, pulvérisait et foulait aux pieds ce qui restait, elle était différente de toutes les bêtes précédentes et avait dix cornes. » « …La quatrième bête, c’est un quatrième royaume qui existera sur la terre…» Daniel 7: 7-9, 23. Les dents de fer et d’autres caractéristiques très significatives de cette bête correspondaient aux jambes de fer dans le rêve de Nebucadnetsar. Rome fut le plus puissant des quatre empires et celui dont la durée a été la plus longue.
  4. Le six cornes de la bête représentaient les nations européennes situées sur le territoire occidental de l’empire romain. Daniel 7 : 7. Ces dix cornes correspondent aux dix orteils de Daniel 2.

LA PETITE CORNE

« Je considérais les cornes, et voici qu’une autre petite corne sortit du milieu d’elles, et trois des premières cornes furent arrachées devant elle ; et voici qu’à cette corne, il y avait des yeux comme des yeux d’homme et une bouche qui parlait avec arrogance. » Daniel 7 : 8.

La petite corne qui a surgi parmi les dix cornes de la quatrième bête a joué un rôle important dans l’histoire de ce royaume.

Le verset 25 décrit cette puissance avec plus de détails. « Il prononcera des paroles contre le Très-Haut, il opprimera les saints du Très-Haut, il espérera changer les temps et la loi, et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps et la moitié d’un temps. » Daniel 7 : 25. Cette puissance est née des divisions européennes de l’empire romain. Elle soumit trois cornes ou rois (les Hérules, les Ostrogoths et les Vandales). Ses caractéristiques montrent qu’elle était très différente des autres cornes – une puissance politico-religieuse, un mélange de christianisme et de paganisme. Daniel 7 : 20 indique que c’était la puissance qui prédominait sur les autres cornes. Les versets 8 et 20 révèlent son intelligence, décrite par les ‘yeux d’homme’.

Il prononcerait des paroles contre le Très-Haut. Le pape de Rome prétend que tous les titres que les Ecritures attribuent à Christ sont légalement aussi pour lui : ‘Dieu sur la terre’, ‘juge suprême’, ‘vicaire de Christ’, ‘Roi des rois et Seigneur des seigneurs’. Les 265 papes qui ont régné jusqu’à aujourd’hui furent tous appelés : ‘Saint Père’. Jésus n’a utilisé qu’une fois ce nom pour s’adresser à son Père céleste (Jean 17 : 11) et, de plus, il fit cette réprimande : « Et n’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. » Matthieu 23 : 9.

Les versets 21 et 25 déclarent que la puisance de la petite corne ferait la guerre au peuple de Dieu. Plus de 50 000 000 de chrétiens furent mis à mort par cette puissance durant le Moyen Age. La description de ces années de puissance désigne exactement cette petite corne comme étant l’Eglise Catholique Romaine. La période de temps pendant laquelle sa tyranie s’est exercée envers les saints est indiquée dans sept endroits de la Bible, le premier étant Daniel 7 : 25. « Pendant un temps, des temps et la moitié d’un temps », « quarante-deux mois », et « mille deux cent soixante jours » tous se réfèrent à la même période de temps. Voir Daniel 12 : 7 ; Apocalypse 11 : 2, 3 ; 12 : 6, 14 ; 13 : 5. Et cela décrit toujours la puissance papale. Puisque dans la prophétie un jour prophétique correspond à une année littérale (voir Nombres 14 : 34 ; Ezéchiel 4 : 6), toutes ces tournures de phrases représentent 1260 jours prophétiques, 42 mois, ou 3 ans 1⁄2. La période de temps littérale est de 1260 années. Cette période correspond exactement au temps durant lequel la puissance papale exerça sa suprématie – de l’an 538 à l’an 1798 ap. J.C. – période commençant avec l’institution de l’évêque de Rome en tant que chef de toute l’église, et se terminant avec l’arrestation et l’exil du pape régnant à ce moment-là, exactement 1260 années plus tard, sous le règne de Napoléon.

Encore une autre caractéristique de cette puissance c’était qu’elle « espérera changer les temps et la loi». Dans le cathéchisme catholique, le deuxième commandement de la loi de Dieu est supprimé, et le dixième est divisé en deux commandements. Le quatrième commandement (le septième jour, le sabbat) est transféré du septième jour (le samedi) au premier jour (le dimanche).

Un historien ecclésiastique, le Dr Doelliger, à écrit : ‘L’église a créé son propre jour de fête hebdomadaire. On ne peut pas prétendre que le Sabbat fut changé avec le dimanche par les apôtres et que le commandement de garder le septième jour a été transféré au premier jour. Aucune trace d’un tel transfert ne peut être trouvée ; et, par conséquent, le dimanche de l’église chrétienne a toujours été tout à fait différent du Sabbat de la loi des dix commandements.’

En l’an 325 ap. J.C., le pape Sylvestre ordonna que le premier jour de la semaine devrait être appelé ‘le jour du Seigneur’. Au concile de Laodicée en l’an 364 ap. J.C., il fut décrété que les chrétiens ne devaient pas se reposer le samedi mais le dimanche.

Dans le Cathéchisme Doctrinal, de Stephen Keenan, p. 174, nous lisons : « Question : Avez-vous une autre façon de prouver que l’église a le pouvoir d’instituer des préceptes de fêtes ?

« Réponse : Si elle n’avait pas un tel pouvoir, elle n’aurait pas pu faire que, dans cela, tous les religieux modernes soient d’accord avec elle ; elle n’aurait pas pu substituer l’observation du dimanche, le premier jour de la semaine, à celle du samedi, le septième jour, un changement pour lequel aucune autorité scripturale n’est intervenue. »

D’après cela et d’autres déclarations, il est évident que la papauté a, par l’intermédiaire de l’église, essayé de changer le jour saint ordonné par Dieu ; mais la loi de Dieu est immuable comme Dieu lui-même, par conséquent de telles tentatives ne sont que des moyens pour détourner les hommes de Dieu.

Toutes les caractéristiques que la Bible attribue à la petite corne, ou à la puissance antichrétienne, peuvent être retracées clairement dans l’histoire de la papauté. Par conséquent il est évident que la puissance spirituelle et politique qui a existé pendant tant de siècles et qui n’a pas changé – la papauté de Rome – est l’antichrist.