PARTIE C: DES OCCASIONS D’INVESTIR…

La plupart des gens considéreraient comme un grand honneur et un privilège de leur demander d’investir et de devenir associés dans une entreprise risquée, active et en plein essor. Et Dieu appelle aujourd’hui les chrétiens à faire exactement la même chose – investir dans une association avec lui, dans la plus grande de toutes les entreprises, cela en préparation pour son futur royaume de gloire.

Dieu a donné à l’homme de nombreuses possibilités pour investir dans son royaume. En premier lieu, il a donné à chacun un temps, des aptitudes, et des bénédictions matérielles. Le but de ces choses n’est pas d’être seulement une bénédiction pour nous-mêmes mais aussi pour les autres. Demandez-vous : ‘comment j’utilise les dons qui me sont prêtés ?’ Rien de ce que l’homme possède ne peut vraiment être appellé ses propres biens. Toutes choses, y compris sa vie et sa santé, sont des oeuvres de la providence de Dieu. « Car en lui nous avons la vie, le mouvement et l’être. …Nous sommes aussi de sa race. » Actes 17 : 28. « A l’Eternel la terre et ce qui la remplit, le monde et ceux qui l’habitent ! » Psaume 24 : 1. « Car tous les animaux de la forêt sont à moi, toutes les bêtes des montagnes par milliers ; je connais tous les oiseaux des montagnes, et tout ce qui se meut dans les champs m’appartient. » Psaume 50 : 10- 11. « L’argent est à moi, et l’or est à moi, dit l’Eternel des armées. » Aggée 2 : 8. Nous- mêmes appartenons à Dieu. Voir Psaume 79 : 13.

Par quelle autorité Dieu réclame-t-il une telle possession ? « Reconnaissez que l’Eternel est Dieu ! C’est lui qui nous a faits, et nous sommes à lui : son peuple et le troupeau de son pâturage. » Psaume 100 : 3.

En plus d’avoir été créé par Dieu, l’homme fut racheté du royaume des ténèbres par Jésus-Christ. Ainsi nous lui appartenons deux fois ! « Vous savez en effet que ce n’est point par des choses périssables – argent ou or – que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre, héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache. » 1 Pierre 1 : 18-19.

« Ne savez-vous pas ceci : votre corps est le temple de Saint-Esprit qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu, et que vous n’êtes pas à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit qui appartiennent à Dieu ! » 1 Corinthiens 6 : 19-20. Avant d’agir dans n’importe quelle affaire de la vie, nous devons toujours garder en vue le principe suivant : « …et quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu. » 1 Corinthiens 10 : 31.

Jésus a utilisé une parabole pour illustrer le rapport qui existe avec les biens de ce monde. « Il en sera comme un homme qui en partant pour un voyage appela ses serviteurs, et leur confia ses biens. » Matthieu 25 : 14. A son retour, le maître appela ses serviteurs et leur fit rendre compte de l’usage de ses biens. Voir Matthieu 25 : 19-30.

MISSIONNAIRES POUR DIEU

De même que les serviteurs, dans la parabole, furent chargés de ressources et en reçurent une commission, de même tous les chrétiens ont été chargés de ressources et en ont reçu la commission : celle d’être des co-ouvriers de Christ dans son grand plan de salut. « Jésus s’approcha et leur parla ainsi : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » Matthieu 28 : 18-20.

Dieu veut que nous soyons des co-ouvriers avec lui. Cela requiert notre consentement pour utiliser d’une manière ou d’une autre chaque aptitude que nous possédons, pour faire avancer son entreprise – son royaume. Souvent, dans l’histoire de la Bible, Dieu appela hommes et femmes du milieu d’un autre travail apparemment important pour qu’ils réalisent une grande oeuvre pour lui. Moïse et David étaient bergers. Gédéon battait du blé pour préserver son peuple de la famine. Elisée labourait le champ de son père. Paul était Saul, ce grand ennemi du peuple de Dieu, jusqu’à ce que Jésus le détournât de son but de persécuteur des chrétiens. Les disciples avaient d’autres emplois – tels que pêcheurs, receveurs d’impôts, etc. Chacun accepta joyeusement la mission qui lui fut assignée par Dieu. Non pas que chacun soit appelé à travailler à plein temps dans un travail missionnaire, mais il est donné à chacun certaines aptitudes qui doivent être totalement consacrées à l’usage du Maître, et celles- ci doivent être investies sagement pour l’avancement du royaume de Dieu.

LE TEMPS QUI TRAVAILLE

L’un des talents confiés à chacun, c’est le temps. Quotidiennement il est donné à chacun 24 heures, 7 jours par semaine, non pas pour les utiliser de façon égoïste, mais sagement. A la création, Dieu assigna des limites au temps que l’homme pouvait utiliser uniquement pour lui-même. « Le septième jour toute l’oeuvre que Dieu avait faite était achevée et il se reposa au septième jour de toute l’oeuvre qu’il avait faite. Dieu bénit le septième jour et le sanctifia, car en ce jour Dieu s’était reposé de toute l’oeuvre qu’il avait créée. » Genèse 2 : 2-3.

Dieu a placé une bénédiction sur le septième jour de la semaine. En sanctifiant ce jour, il le mit à part pour un temps sacré – non pas pour être utilisé comme n’importe quel autre jour mais pour être un jour spécial. Par conséquent, nous devrions nous rendre compte à partir de la Bible comment ce jour doit être occupé. En premier lieu, nous devons nous rappeler que, pour Dieu, le jour ne commence pas à minuit, mais au coucher du soleil. Voir Genèse 1 : 5, 8, 13, 19, 23, 31. « …dès le soir…jusqu’au soir suivant, vous célébrerez votre sabbat. « Lévitique 23 : 32. L’Eternel demande à l’homme de mettre à part un septième de son temps pour qu’il soit employé pour Dieu ; c’est-à-dire, d’après nos journées actuelles, du coucher du soleil le vendredi au coucher du soleil le samedi. Voici le sabbat de l’Eternel, tel qu’il est ordonné dans le quatrième commandement. Voir Exode 20 : 8-11.

L’Eternel promet une riche bénédiction pour ceux qui consacrent fidèlement ce temps à Dieu. « Si tu retiens ton pied pendant le sabbat pour ne pas faire ce qui te plaît en mon saint jour, si tu qualifies le sabbat de délicieux, de jour saint de l’Eternel, de glorieux, et si tu le glorifies en ne suivant pas tes voies, en ne te livrant pas à ce qui te plaît, ni à de vains discours, alors tu feras de l’Eternel tes délices, et je te transporterai sur les hauteurs du pays, je te nourrirai de l’héritage de Jacob, ton père ; car la bouche de l’Eternel a parlé. » Esaïe 58 : 13-14.

Dieu a réalisé que l’homme est en danger d’oublier son saint jour. C’est pourquoi il commence le quatrième commandement avec ces mots : « Souviens-toi ». Pendant toute la semaine, nous devons nous rappeler et accomplir tous nos projets de façon à garder saint le septième jour. Particulièrement le vendredi, le jour précédent le sabbat, nous devons prendre soin de régler toutes nos affaires du monde de manière que ces choses-là ne dérobent pas le temps qui est consacré à Dieu. Pour cette raison, le jour précédent le sabbat est appelé dans les Ecritures le « jour de préparation. » « Le soir était déjà là, et comme c’était la préparation, c’est à dire la veille du sabbat,… » Marc 15: 42

Le sabbat est une grande bénédiction quand il est bien observé : lorsque les vêtements sont préparés, que la maison est propre, que la cuisine est faite, que les bains sont pris à l’avance. Tout ce qui peut être fait avant le sabbat doit être fait. « Tous ceux qui aiment Dieu devraient s’efforcer de faire du sabbat un jour de délice en même temps qu’un jour saint et honoré. Ils ne peuvent y arriver s’ils cherchent leur propre plaisir dans des distractions coupables et prohibées. Toutefois, ils peuvent faire beaucoup pour exhalter le sabbat dans leur famille et rendre ce jour le plus attrayant de la semaine. Il nous faut consacrer du temps à nos enfants et introduire de la variété dans la manière dont nous observons ce jour afin d’avoir une heureuse influence sur eux. Le sabbat devrait être d’un tel attrait pour la famille que son retour hebdomadaire soit salué avec joie. » – Ellen G. White, Témoignages pour l’église, vol 1, p. 318. « On devrait surveiller ses paroles et ses pensées. Ceux qui s’occupent de leurs affaires et établissent des plans pendant le jour de sabbat sont considérés par Dieu comme s’ils travaillaient. » – Ellen G. White, Témoignages pour l’église, vol. 2, p. 219.

Si pour une raison quelconque, un travail n’est pas fini, laissons-le de côté pour le terminer après le sabbat. Notez l’exemple donné par les femmes chrétiennes après la crucifixion de Jésus. « …et s’en retournèrent pour préparer des aromates et des parfums. Puis pendant le sabbat, elles observèrent le repos, selon le commandement. » Luc 23 : 56.

Le sabbat est un temps pour adorer Dieu dans sa maison : « Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et entra, selon sa coutume dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture,… » Luc 4 : 16. « N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns, mais exhortons-nous mutuellement, et cela d’autant plus que vous voyez le jour s’approcher. » Hébreux 10 : 25.

Il est aussi convenable de passer une partie du sabbat dans la nature. « Le jour du sabbat, nous nous sommes rendus hors de la porte, vers une rivière, où nous pensions que se trouvait un lieu de prière. Après nous être assis nous avons parlé aux femmes qui étaient réunies. » Actes 16 : 13. Des actes de bonté sont pleinement en harmonie avec la façon de garder le sabbat. Voir Luc. 13 : 14-16.

De grandes bénédictions sont en réserve pour ceux qui, fidèlement, mettent de côté le temps sacré du septième jour de la semaine pour honorer le Dieu créateur.

LES DIMES ET LES OFFRANDES

L’Eternel demande également à l’homme de lui rendre une partie de la richesse qu’il lui a confiée. Rappelons-nous que chaque chose que nous possédons actuellement appartient à Dieu, y compris nous-mêmes. Nous pouvons nous poser la question : « Comment rendrai-je à l’Eternel tous ses bienfaits envers moi ? » Psaume 116 : 12. La parole de Dieu répond à notre requête, et promet aussi une bénédiction : « Honore l’Eternel avec tes biens et avec les prémices de tout ton revenu : alors tes greniers seront abondamment remplis, et tes cuves regorgeront de vin nouveau. » Proverbes 3 : 9-10.

« Un être humain peut-il frustrer Dieu ? Car vous me frustrez et vous dites : En quoi t’avons-nous frustré ? C’est sur la dîme et le prélèvement ! Vous êtes frappés par la malédiction et vous me frustrez la nation tout entière ! Apportez à la maison du trésor toute la dîme, afin qu’il y ait des provisions dans ma maison ; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Eternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses du ciel si je ne déverse pas pour vous la bénédiction, au delà de toute mesure. Pour vous je menacerai celui qui dévore, et il ne vous détruira pas les fruits du sol, et la vigne ne sera pas stérile dans vos campagnes, dit l’Eternel des armées. » Malachie 3 : 8- 11.

La dîme signifie simplement donner à l’Eternel un dixième de notre revenu ; et à côté de la dîme, l’Eternel demande aussi les offrandes volontaires. Ceux qui ont donné fidèlement à Dieu son bien, avec un coeur reconnaissant, peuvent vous assurer, par leur expérience, que Dieu accorde les bénédictions qu’il a promises. Le 90% qui leur reste fait plus que le 100% tout entier des autres. Pourquoi ne pas mettre Dieu à l’épreuve ? Il promet une bénédiction incommensurable.

La première mention sur la restitution de la dîme fut faite au temps d’Abraham. Voir Genèse 14 : 18-20. Jacob promit de restituer la dîme à l’Eternel. Voir Genèse 28 : 20-22.

Pour quel but la dîme doit-elle être utilisée ? « Je donne comme héritage aux fils de Lévi toute dîme en Israël, en échange du service qu’ils font, le service de la tente de la Rencontre. » Nombres 18 : 21. « De même aussi, le Seigneur a établi comme règle que ceux qui annoncent l’Evangile vivent de l’Evangile. » 1 Corinthiens 9 : 14. Rappelez-vous que la dîme n’appartient pas à l’homme mais à Dieu, elle est sacrée et ainsi elle ne doit être utilisée que pour soutenir la proclamation de l’Evangile. Voir Lévitique 27 : 30-33.

Quel intérêt vous sera versé suite à votre investissement à la banque céleste ? « Donnez, et l’on vous donnera : on versera dans votre sein une bonne mesure, serré, secouée et qui déborde, car on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. » Luc 6 : 38. « En fait, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème en abondance moissonnera en abondance. » 2 Corinthiens 9 : 6. « Son maître lui dit : Bien, bon et fidèle serviteur, tu as été fidèle en peu de choses, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. » Matthieu 25 : 21.