PARTIE C: LES PROMESSES DANS LA LOI DE DIEU

Dieu nous a donné de belles et abondantes promesses, avec lesquelles il nous traite comme nous traitons souvent nos enfants : nous faisons un pacte avec eux, tel que ‘si vous êtes sages, vous recevrez quelque chose de très agréable !’ De même, les promesses de Dieu sont données à l’homme à condition qu’il obéisse. « A ceci nous reconnaissons que nous l’avons connu : si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est pas en lui. » 1 Jean 2 : 3-4. Si le peuple juif était resté fidèle à Dieu, il serait resté la nation choisie de Dieu. Ils avaient promis au mont Sinaï : « Nous exécuterons tout ce que l’Eternel a dit et nous obéirons. » Exode 24 : 7. Lorsqu’ils n’eurent plus gardé leur part de l’alliance, Dieu ne pouvait plus réaliser les promesses qu’il leur avait faites.

Beaucoup de personnes considèrent les commandements de Dieu comme des ‘jougs de servitude’, mais l’apôtre Jacques les décrit comme la loi de la liberté. Voir Jacques 1 : 25. L’apôtre Jean déclare que « les commandements de Dieu ne sont pas pénibles. » 1 Jean 5 : 3. Dans cette leçon nous allons prendre connaissance des bénédictions promises à l’homme lorsqu’il obéit à la loi de Dieu, bénédictions qui le libèrent de la malédiction du péché et de tout ce qui l’accompagne : la tristesse, la maladie et le malheur.

Lorsque Christ était sur terre, on lui demanda, « Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ? Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est le premier et le grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. » Matthieu 22 : 36-40.

Toute la loi de Dieu peut être résumée en un mot : AMOUR. Les quatre premiers commandements montrent comment notre amour envers Dieu est exprimé, et les six autres révèlent notre amour pour notre prochain. Dans cette leçon nous allons examiner seulement les quatre premiers, qui révèlent notre amour envers Dieu.

Sur le mont Sinaï, Dieu énonça la loi morale de sa propre voix. La première partie est la suivante :

« Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.

« Tu ne te feras pas de statue, ni de représentation quelconque de ce qui est en haut dans le ciel, de ce qui est en bas sur la terre, et de ce qui est dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras pas devant elles, et tu ne leur rendra pas de culte ; car moi, l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis la faute des pères sur les fils jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui use de bienveillance jusqu’à mille générations envers ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.

« Tu ne prendras pas le nom de l’Eternel, ton Dieu, en vain ; car l’Eternel ne tiendra pas pour innocent celui qui prendra son nom en vain.

« Souviens-toi du jour du sabbat, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le sabbat de l’Eternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui réside chez toi. Car en six jours l’Eternel a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Eternel a béni le jour du sabbat et l’a sanctifié. » Exode 20 : 2-11.

Le premier commandement.

Le premier commandement frappe tous les faux dieux. En faisant de notre Créateur qu’il soit d’abord et avant tout le premier dans nos émotions, tout le reste, en comparaison, passe pour être insignifiant.

Qui pourrait penser adorer un dieu de bois ou de pierre, quand il a le privilège d’adorer le Dieu qui aime tant l’homme, non seulement parce qu’il l’a créé mais aussi parce qu’il l’a racheté. De même qu’un mari ou une femme promet de vouer toute son affection à son conjoint, ainsi le chrétien promet d’aimer Dieu plus que tout. En retour, Dieu promet d’être un Père qui l’aime ; même plus encore, il lui accorde le privilège d’être co-héritier avec Christ. L’homme est adopté dans la famille de Dieu. « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et vous n’avez pas reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être aussi glorifiés avec lui. » Romains 8 : 14-17.

Le second commandement

Dieu savait que l’homme serait tenté de perdre de vue le Dieu vivant, qu’il ne pourrait pas voir de ses propres yeux ; et qu’il serait attiré par des choses matérielles. C’est pour cette raison qu’il a commandé aux hommes de ne pas se faire d’image ni de les adorer. Nous n’avons pas besoin de voyager en différents lieux pour voir les images que les hommes adorent. Même dans les pays de cultures ‘civilisées’ on adore de faux dieux, ainsi que des images. De telles images prennent différentes formes. Le premier et le second commandememnts sont très étroitement liés ; les deux interdisent l’adoration d’un être ou d’une chose autre que le vrai Dieu. Quand une personne se met en tête de gagner les richesses de cette terre, mettant en oeuvre toutes ses énergies et ses talents selon cette voie, ces objets deviennent son dieu. Tout ce que l’homme ne veut pas abandonner pour Dieu est une idole. Ainsi toute chose à laquelle on accorde plus de pensées ou de dévotion qu’à Dieu devient un faux dieu.

Le psalmiste signalait que l’adoration des images conduisait l’homme à leur ressembler. « Leurs idoles sont de l’argent et de l’or, oeuvre de la main des hommes. Ells ont une bouche et ne parlent pas, elles ont des yeux et ne voient pas, elles ont des oreilles et n’entendent pas, elles ont un nez et ne sentent pas. Elles ont des mains et ne touchent pas, elles ont des pieds et ne marchent pas, elles ne produisent aucun son dans leur gosier. Ils leur ressemblent, ceux qui les fabriquent, tous ceux qui se confient en elles. » Psaume 115 : 4-8. Une personne ne s’élèvera jamais plus haut que son idéal ; si son idéal est simplement une statue ou un objet, il ne sera jamais changé à la ressemblance de Dieu. Dieu ne peut nous adopter comme ses enfants que lorsque nous l’acceptons comme notre Père.

Le troisième commandement

Lorsque Dieu dit que nous ne devons pas prendre son nom en vain, cette interdiction sous-entend beaucoup plus. En sus de l’interdiction d’utiliser le nom de Dieu en jurant et en prêtant serment, ce commandement est aussi une sauvegarde pour l’intégrité de la famille des fidèles croyants en Dieu. Comment vous sentiriez-vous, si un criminel connu portait le même nom que vous et prétendait, de plus, être un membre de votre famille, alors qu’en réalité il ne l’était pas ? Ne feriez-vous pas tout ce qui est possible pour vous séparer d’un tel individu ? Ainsi c’est ce que Dieu exige de nous, soit d’être comme lui, soit de ne pas porter du tout son nom. Rien n’a apporté un plus grand déshonneur à la cause de la chrétienté que ceux qui portent le nom du Christ, qui ont commis des actes vicieux et qui ont vécu une vie immorale – tout cela sous l’apparence du christianisme.

Le quatrième commandement

Le quatrième commandement nous donne un sûr moyen de montrer au monde entier que nous honorons Dieu et que nous l’acceptons en tant que Créateur et Seigneur. Chaque septième jour, l’homme est appelé à se souvenir de son Créateur. L’homme par nature, a la mémoire courte. C’est pourquoi Dieu a mis à part un jour spécial pour que l’homme se souvienne de lui. En plus de cela, Dieu a considéré que nous avions besoin d’un jour chaque semaine, non seulement pour le repos physique, mais aussi pour un renouveau spirituel.

L’origine de ce commandement est trouvé dans les premiers versets des Ecritures. Le lendemain même du jour où l’homme fut créé, ce fut le premier sabbat. « Le septième jour toute l’oeuvre que Dieu avait faite était achevée et il se reposa au septième jour de toute l’oeuvre qu’il avait faite. Dieu bénit le septième jour et le sanctifia, car en ce jour Dieu s’était reposé de toute l’oeuvre qu’il avait créée. » Genèse 2 : 2-3.

Dieu lui-même a donné l’exemple en observant le sabbat. Il s’est reposé, et il appelle l’homme à faire de même. Depuis ce premier septième jour, ces mêmes vingt- quatre heures de chaque semaine ne devraient pas être considérées sur le même plan que les autres jours de la semaine, parce que l’Eternel avait sanctifié ce jour. Sanctifier signifie ‘mettre à part avec une intention sainte’. En observant ce jour, nous reconnaissons l’autorité de Dieu, ainsi que son titre de Créateur.

Jésus a enseigné le vrai but du sabbat. « Puis il leur dit : Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat. » Marc 2 : 27. Il a été fait pour être une bénédiction pour l’humanité. Dans l’ordre de garder le septième jour comme un temps sacré se trouve inclus une promesse. « Si tu retiens ton pied pendant le sabbat pour ne pas faire ce qui te plaît en mon saint jour, si tu qualifies le sabbat de délicieux, de jour saint de l’Eternel, de glorieux, et si tu le glorifies en ne suivant pas tes voies, en ne te livrant pas à ce qui te plaît, ni à de vains discours, alors tu feras de l’Eternel tes délices, et je te transporterai sur les hauteurs du pays, je te nourrirai de l’héritage de Jacob, ton père ; car la bouche de l’Eternel a parlé. » Esaïe 58 : 13-14.

Et par l’intermédiaire du prophète Esaïe, il nous est aussi promis que même sur la nouvelle terre, que Dieu va créer pour ses rachetés, le sabbat sera toujours observé. « En effet, comme de nouveaux cieux et la nouvelle terre que je fais subsisteront devant moi, dit l’Eternel, ainsi subsisteront votre descendance et votre nom. De nouvelle lune en nouvelle lune, et de sabbat en sabbat toute chair viendra se prosterner devant moi, dit l’Eternel. » Esaïe 66 : 22-23.

En observant ces quatre premiers des dix commandements, non seulement nous adorons notre Créateur, mais aussi nous enrichissons nos propres vies en étant en harmonie avec l’Eternel.